Aki Okonomiyaki

12 Fév 2018 • 750012 commentaires

Aki, c’est trois adresses rue Saine-Anne, une boulangerie (au 16) dont je vous ai déjà parlé ici, un café (au 75) et un restaurant qui est l’un des rares à proposer à Paris l’okonomiyaki (au 11 bis). Le premier okonomiyaki que j’ai dégusté, c’était à Kyoto, dans une modeste petite adresse à côté de l’hôtel où je logeais. J’avais été surprise par l’apparente simplicité (une crêpe épaisse à base de dés de chou et d’oeufs battus cuite sur une plaque chauffante), la mâche, le côté réconfortant et les goûts qui semblaient s’opposer au début et qui fonctionnaient bien en bouche sans que l’on ait trop à se demander pourquoi. En cherchant « okonomiyaki » sur le blog, je m’aperçois que j’en avais dégusté chez Azabu il y a quelques années (en 2011). Bref, me voici par temps froid au sous-sol de chez Aki Restaurant, assise pile devant le chef qui cuit les okonomiyaki, à boire un thé vert chaud servi dans le plus haut contenant à thé jamais vu (je pense que j’ai facilement plus de 50 cl, ce qui n’est pas pour me déplaire). Le décor est sobre, bois, blanc, le service attentionné et rapide. Une cantine en somme où des congénères mangent seuls comme moi, sauf celui qui est végétarien, car il repart au bout de quelques minutes.

Voici la bête, servie dans un plat en fonte brûlant et une assiette en bois. J’ai des baguettes et une spatule qui permet de couper des morceaux (je suppose). Avant de servir l’okonomiyaki au porc que j’ai commandé (cuit avec trois tranches de poitrine), le chef l’a badigeonné de sauce brune et a dessiné dessus des fils d’une sorte de mayonnaise blanche (on dirait des nouilles asiatiques que l’on vient de sortir du sachet), puis il l’a parsemé d’une importante quantité de copeaux de bonite séchée et d’un peu de dés de gingembre (au centre, coloré en rose). A la premier bouchée, c’est brûlant. Il y a de la mâche, celle du chou notamment et des tranches de porc qui ont bien grillé sur la plaque. Les copeaux de bonite qui bougent comme des flammes ont l’air vivant. Sous l’effet de la spatule, ils s’amalgament et se collent et en bouche, ils donnent un côté iodé et chewing-gum. La sauce brune une saveur sucrée, celle de la mayonnaise est acidulée. Je ne saurais juger de la qualité des ingrédients, mais l’ensemble goûteux et réconfortant me plaît. A côté, sont servis soupe miso et salade (algues, laitue iceberg, maïs et tomate, dont j’apprécie l’assaisonnement plus que le reste).

Formule au déjeuner à 13,40 €, à la carte, comptez 15-20 €, fermé le dimanche

Aki Restaurant, 11 bis rue Sainte-Anne, 75001 Paris, métro Pyramides

2 réponses à Aki Okonomiyaki

  1. radis rose dit :

    A défaut d’aller au Japon, j’aime y déjeuner de temps et temps et voir la bonite séchée danser sous la chaleur de l’okonomiyaki.
    Et je rêve de connaître ce qu’ils utilisent comme sauce sur leur salade 🙂

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