Les quelques descriptifs lus ou entendus m’avaient sacrément mis l’eau à la bouche, c’était en résumé tout ce que j’aimais. J’ai donc profité d’un RDV hier non loin (à 21 minutes à pied quand même) pour pousser jusqu’Aux Merveilleux de Fred, boutique-fabrique un peu monomaniaque d’une spécialité venue de Lille (qui compte trois boutiques, mais aussi une à Saint-Omer et à Knokke le Zoute en Belgique). Je sais ce que certains pensent de cette importation de produits typiquement régionaux à Paris (ou ailleurs, je me souviens de commentaires ici sur la gaufre Meert), il est vrai que le plaisir est presque plus grand lorsqu’on doit se résoudre à y goûter seulement à l’occasion d’un passage dans la région d’origine… En même temps, aller dans le XVe arrondissement pour moi, c’est presque aussi courant que d’aller à Lille. Bref, la boutique est intrigante avec sa grande figurine placée à l’extérieur, une ombre chinoise rappelant un personnage de théâtre. J’avoue, je n’ai pas encore fait la recherche pour savoir de qui il s’agissait et la vendeuse, à la fois au four et au moulin (à la fabrication et à la caisse), avait, j’ai eu l’impression, plutôt envie d’écourter mon acte d’achat, soit.
Voici donc deux spécimens de Merveilleux, celui au premier plan est au chocolat (et a perdu en cours de voyage sa toque de chantilly), celui au second plan au spéculoos. Leur apparence ne m’était pas tellement inconnue, j’avais (j’adore me remémorer ces pâtisseries un brin ringardes du début des années 80) au cours d’une période de ma prime jeunesse jeté mon dévolu sur des dômes recouverts de confettis beiges pour l’un et bruns pour l’autre (il y avait praliné et chocolat), surmontés d’une petite bille en sucre jaune et fabriqués par une pâtisserie de Nantes ; je tanais mes parents pour y aller chaque dimanche. Une association de meringue et de crème au beurre, je pense que vous avez dû en croiser aussi.
Les Merveilleux, c’est une technique très aboutie de strates de meringue (excellemment craquante et un peu caramélisée aussi), de crème fouettée, de meringue encore (mais tout ceci est très flou à la découpe, le couteau provoquant une sorte d’amalgame de tout, c’est jouissif), le tout enrobé de copeaux de chocolat. Chocolat noir pour le premier avec une crème fouettée parfumée au chocolat noir et copeaux de chocolat blanc pour celui en second plan, avec une crème parfumée au spéculoos, mon grand chouchou. Certes, c’est sucré, c’est riche, mais finalement assez léger, sorte de nuage de meringue et de crème qui se laisse déguster sans l’ombre d’un remord (surtout le spéculoos). Le troisième proposé en boutique est au café, mais j’ai un souci avec les desserts au café, le café sucré pour tout vous dire.
Disponibles en boutique en version individuelle (la plus économique, 2,65 € le gâteau), en mini (13 € la boîte de 9) et en version à partager (je n’ai pas vu les prix). Un coup d’oeil à l’autre spécialité de la maison (en plus des viennoiseries qui avaient bonne gueule)…
Le cramique, choisi au chocolat (il y avait aussi raisin et sucre), sorte de petit pain brioché garni de pépites de chocolat. Oui bon, pas mal, mais pour le coup pas de quoi traverser Paris.
Aux Merveilleux de Fred, 129 bis rue Saint-Charles, 75015 Paris, 01 45 79 72 47, métro Saint-Charles
Tiens c’est curieux, moi j’ai trouvé ça pas très fin et trop sucré. Rien de Merveilleux.
Je suis passée à Lille, il n’y a pas si longtemps. Rue de la Monnaie, plus précisément. A l’angle d’une boutique, une file interminable… je m’approche, je regarde. Au-delà de la vitrine, une sorte de « gâteau » (certes déclinée en plusieurs versions, noire, blanche, petite, grande…) et c’est tout (ou presque). Ah ? Pourquoi un tel engouement ? A l’arrière, la possibilité de voir se fabriquer ladite douceur. Deux coques de meringues, de la crème fouettée, des coupeaux de chocolat noir ou blanc. Hum. Comme une « tête de nègre » (oui, dans ma prime jeunesse, dans les boulangeries-pâtisseries de la capitale, on trouvait de ces drôleries meringuées, crème au beurre et vermicelles de chocolat). Sérieusement ? Pourquoi un tel entichement ? Je ne me suis pas arrêtée, je n’ai donc pas goûté… mais je trouve, malgré tout, intéressant – voire impressionnant – d’attirer autant de gens avec si peu d’arguments 😉
– Brigitte, vous n’êtes pas la première à me le dire, encore hier, une autre journaliste me disait qu’elle trouvait ça bien trop sucré.
– Ty, je ne suis pas d’accord avec vous, j’aime la diversité, mais j’aime aussi découvrir ces boutiques monomaniaques (et y revenir). Je sors justement de Popelini et j’aime vraiment ce concept de choux et de choux uniquement ou celui de merveilleux, sachant que la boutique compte aussi les cramiques et les classiques viennoiseries. Après, on aime ou on n’aime pas, mais le côté « manque d’arguments » dans ces deux cas ne l’est pas pour moi.
Hello Caroline, en fait nous on s’en régale, des Merveilleux, depuis un an qu’ils ont ouvert une deuxième boutique rue de l’Annonciation, à deux pas de chez nous. Et comme toi, on ne trouve pas ça particulièrement trop sucré, alors qu’on n’est vraiment pas fan de dessert en général. Tu aurais peut-être du goûter la version au café, pour nous de loin la meilleure, car elle est très forte en goût et c’est plutôt l’amer qui domine. Pour nous, c’est la version chocolat qui est la moins intéressante, car la plus fade.
Enfin tout cela pour dire qu’on en apporte de plus en plus souvent (en grand format) à nos amis (;-) quand on est invités à dîner et ça fait toujours de l’effet. En général, tout le monde adore.
Ah oui celui au speculoos est vraiment succulent! C’est vrai que c’est « relativement » léger, enfin par rapport à l’apparence.
Je ne savais pas qu’il y avait une boutique à Knokke, bon à savoir pour les journées d’été à la plage!
Les gaufres de Meert, j’avais été relativement déçue, on m’en avait dit tant de bien, qu’au moment de les goûter, j’ai trouvé ça pas mal, sans plus.
Le Merveilleux est un souvenir d’enfance qui m’a conduit à tester ce gateau dans un bon nombre de boulangerie de France et de Navarre. Celui de Fred, léger, ultra frais, aux vrais copeaux de chocolat est de loin le meilleur que j’ai jamais mangé. J’ai toujours un grand plaisir à en déguster au hasard de mes séjours à Lille mais je suis ravie d’en trouver enfin à Paris. Je leur avais consacré un article il y a quelque temps : http://sdevys.canalblog.com/archives/2010/05/02/17761383.html
– Stéphane et Sakiko, ça me fait bien plaisir ! Et merci d’avoir signalé l’existence d’une boutique dans le XVIe, je n’étais pas au courant. Je suis d’accord pour le chocolat, moins d’intérêt, clairement.
– Fanny, les gaufres Meert, pour le coup, moi je trouve ça très sucré.
– Solenne, j’approuve !
Pour ma part, la totalité des différents Merveilleux proposés dans les boutiques de Fred sont exceptionnels. Légers, croquants mais aussi très fondants il passe merveilleusement bien après un bon repas. J’ai même entendu dire qu’ils allaient ajouter deux nouveaux parfums à leur collection. Hâte d’en faire la découverte.
Je voudrais aussi ajouter qu’une nouvelle boutique va très bientôt ouvrir ses portes à Metz juste à côté de chez moi.
C’est Merveilleux.
https://www.facebook.com/auxmerveilleuxdefred
Rémi, à côté de chez vous, c’est « merveilleux », comme je vous comprends ! Si vous avez l’info des deux nouveaux parfums quand ils seront sortis, je veux bien que vous nous en fassiez part, moi je suis obligée de traverser tout Paris, là, ça sera une bonne occasion, merci !
Bonjour Caroline, les deux nouveaux parfums sont sorties il y a quelques semaines à Lille. On ne peux les trouvé quand « mini » pour l’instant. Leur nom le Magnifique pour la praliné et l’Excentrique pour la cerise, malheureusement je n’ai pas encore eu le temps de les goûter.
Si vous voulez plus d’info je vous conseil leur page Facebook qu’ils ont créé il n’y pas très longtemps. C’est la que je trouve toutes ces infos.
https://www.facebook.com/auxmerveilleuxdefred
Bonjour,
La cramique au chocolat n’a pas un grand interet c’est vrai mais gouter celle au sucre… Et là….. Miam