Le Café Pierrot est situé sur la colline de Buda (Budapest est composée de 3 parties, les principales Buda et Pest qui sont séparées par le Danube et Obuda qui se situe juste en dessous de Buda), véritable havre de paix parsemé de maisons colorées (des façades jaunes, roses et même pistaches) datant du XVIIe, du XVIIIe… Bref, le paradis des maisons historiques superbement restaurées, habité par une bourgeoisie certaine aujourd’hui. Le restaurant Café Pierrot y est ouvert en continu, pour les amateurs de vin chaud et de café ou pour les amateurs de bonne chère comme nous (il se trouve même au Michelin). Une cuisine raffinée, inventive à l’occasion et dotée des produits hongrois de qualité. La figure de Pierrot y est présente sans tomber dans le cliché, le piano enchaîne les morceaux de jazz, les banquettes, les voûtes (historiques elles aussi) et les tableaux confèrent à l’ambiance douceur et convivialité… à table ! Le joli morceau de beurre doux nous est déposé, la tranche de pain également (et l’unique, je précise), on peut commencer.
Un bouillon (à la manière d’un bouillon de poule) est versé sous nos yeux sur cette grosse raviole à la pâte très al dente et garnie de foie gras cru. Percer la raviole et le foie gras se répand dans le bouillon, d’une couleur rosée surprenante, il le parfume délicatement, on se régale.
L’une des spécialités hongroises, le foie gras d’oie poêlé. Celui-ci m’est servi en tranche relativement épaisses (je le préfère tranché fin, mais il se défend tout de même bien), trois tranches posées les unes sur les autres. A droite, vous pouvez voir 4 points de sauce au vin rouge légèrement épicée et à gauche, l’accompagnement, un montage de tranches de patate douce, de pommes fondantes et d’échalotes. Le sucré-salé l’emporte, c’est un délice.
Une autre tranche de pain ? Non, décidément, toujours pas. Les prix sont ceux d’un établissement relativement dispendieux, entre 30 et 40 €. Mais l’ambiance, le cadre et la cuisine séduisent l’oeil comme le palais et on y est revenu, à suivre…
Café Pierrot
Fortuna utca 14, 1er
De 11h à 1h
Tags Technorati : cafe pierrot, budapest, table a decouvert
le pain « gratuit et à volonté » à table est une coutume bien française… Dans de nombreux pays (Europe ou Amérique, sauf dans les adresses ****)il faut souvent insister pour obtenir un supplément de pain, qui est souvent facturé, comme les couverts!
Le pire, c’est à Prague, où l’on traie littéralement les touristes!
A chaque pays ses coutumes, ça se respecte !
A Budapest, le Café Pierrot est le seul restaurant où je suis allée qui dispensait le pain en si petite quantité.
Superbe endroit où nous avons déjeuné fort bien. Cuisine inventive. Accueil chaleureux.
Je pense que le soir ce doit être plus animé avec le piano dans ce beau quartier historique.