Virtus, c’est la nouvelle adresse des chefs Chiho Kanzaki et Marcelo di Giacomo. La première est japonaise, le second est argentin et ils se sont rencontrés chez Mauro Colagreco au Mirazur à Menton où ils avaient également connu Frédéric Morin qui vient de les rejoindre en tant que directeur de salle (dont j’aimais beaucoup le travail au SaQuaNa). L’adresse, 29 rue de Cotte, ne m’est pas inconnu puisque j’avais eu plusieurs fois l’occasion d’y aller du temps du chef Peter Nilsson quand cela s’appelait La Gazzetta. J’y aimais particulièrement l’atmosphère. Aujourd’hui, l’architecte restaurateur Marcelo Joulia s’en est mêlé, apportant plus de couleurs et...
La semaine dernière, j’étais à la pâtisserie Jojo & Co nichée en plein marché d’Aligre (Paris XIIe). Il était à près 7h, c’était avant l’ouverture de la boutique à 9h. Jojo & Co, je vous en avais déjà parlé notamment au sujet de la brioche feuilletée et du cookie, de la tarte au chocolat, du cheesecake et d’autres choses délicieuses. Johanna Roques, dite Jojo, parle de ses gâteaux (18 recettes) et de son artisanat avec passion. A l’observer dans son mini labo, on enchaîne les préparations, les cuissons, les garnissages, les décors, bref, on est au cœur d’un laboratoire de pâtisserie à échelle plus qu’humaine, puisque Johanna est secondée seulement par un jeune...
Partie dans le XIIe (L’Osmanthe), j’étais obligée de passer chez Stéphane Vandermeersch pour prendre un kouglof et un palmier (j’en ai déjà parlé dans Le Guide du Paris sucré et dans la chronique qui était consacrée au kouglof dans Très, très bon). Vous les connaissez ? Non et bien attendez-vous à avoir une révélation, enfin ceux qui disent du kouglof qu’il est sec (peut-être y en a-t-il qui le pensent). Stéphane Vandermeersch, dont il dit qu’il est devenu l’un des spécialistes du feuilletage aux côtés de Pierre Hermé, manie la pâte briochée et la pâte feuilletée comme personne et c’est bien pour ça qu’une fois qu’on est là-bas, mieux vaut être...
Margot Zhang, qui est née et a grandi à Pékin, est arrivée à Paris pour terminer ses études de langue. Passionnée par la cuisine, elle anime le blog Recettes d’une Chinoise, donne des cours et partage accessoirement un goûter chez Tang Xuan (Paris IXe) avec moi. C’est alors qu’elle m’a offert son livre, Chine, toutes les bases de la cuisine chinoise paru chez Mango en septembre dernier. Une maquette simple, didactique, colorée et lumineuse, il en va de même pour toutes les recettes proposées. Et j’aime également les descriptifs des ingrédients principaux, les références historiques ou culturelles (le yin et le yang, la médecine) et les photos montrant les étapes en cuisine. La première...
Après Les Jardins de Mandchourie, j’ai fait des repérages dans le quartier et je suis allée notamment à L’Osmanthe qui me tentait depuis belle lurette. Cette pâtisserie a une histoire loin d’être anodine et reflète ce qui me plait dans notre époque. C’est l’histoire de Fang Ji, une jeune femme d’origine chinoise qui travaillait dans la comptabilité jusqu’au jour où elle a eu envie de faire de la pâtisserie. Pour cela, elle a passé son diplôme à la prestigieuse école Le Cordon Bleu à Paris, avant d’ouvrir en 2012 (il me semble) L’Osmanthe (du nom d’un arbuste dont on utilise les fleurs en Chine pour parfumer le thé), une jolie et lumineuse boutique qui offre aussi...
Je voulais y aller depuis le tournage de l’épisode de Repas de fête « Chine, une cuisine millénaire » avec parmi les invités à table Chen Zhao. C’est lui qui a créé ce restaurant de spécialités du Nord de la Chine dans le XIIe et sa façon de nous raconter les spécificités de la cuisine chinoise m’avait donné très envie. Et c’est enfin arrivé. Allée Vivaldi, le restaurant est dissimulé au pied d’immeubles assez austères. L’ensemble est relativement contemporain (teintes grises relevées par les assises colorées des chaises, lignes épurées, confort) et aurait peut-être besoin d’un peu d’éclat. Mais l’accueil est charmant et quand la jeune femme me sent perdue à...