Il y a quelques semaines j’ai reçu cet ouvrage qui m’a particulièrement interpelé… Au moment où s’apprêtait à ouvrir à Iguerande en Saône-et-Loire la Colline du Colombier de Michel et Marie-Pierre Troisgros il y a 4 ans, j’ai eu la chance de découvrir le lieu encore un peu en chantier, avec son couple de propriétaires passionnés, son architecte Patrick Bouchain et sa botaniste Liliana Motta. Une journée que je n’étais pas près d’oublier...
Reportage en Bourgogne, à Beaune et passage par Loiseau des Vignes, vous savez ce restaurant ouvert par Dominique Loiseau en 2007 avec l'un des plus grands systèmes Enomatic de sa génération, qui propose pas moins de 70 vins rares au verre (dont 50 Bourgogne). Le lieu sait bien harmoniser l'âme bourguignonne qui règne ici et une esthétique contemporaine sans l'ombre d'une nostalgie. Murs en pierres apparentes, grosses poutres rehaussées de ton chocolat, dorures autour des miroirs, chaises aux airs anoblis et à la fois modernisés et cette immense distributeur de breuvages, arrivé tout droit du futur et se fondant terriblement bien dans le décor avec sa note rouge grenat. Côté cuisine (du nouveau chef Christophe...
Je vous l’avais annoncé il y a quelques jours, vous n’en pouviez plus d’attendre, voici la nouvelle table de David Zuddas, connu à l’Auberge de la Charme, son restaurant étoilé de Prenois. La Charme derrière lui, le voici installé (enfin, tout en maniant des activités de consultant, de traiteur) avec son associé juste en face du marché de Dijon. Un emplacement idéal pour un restaurant « qui ne se prend pas la tête », une cantine chic qui s’amuse et qui vit. Poussez la porte, David Zuddas, dans son style bien à lui, envoie une cuisine de marché, de produits, d’assaisonnements, de zestes et de piques. Le décor donne envie d’y passer l’après-midi, les couleurs sable, la...
Simple comme bonjour d’aller à Sens, un voyage en TER d’une petite heure ou quelques 126 km sur la route qui mène en Bourgogne. A moins que vous n’habitiez la région et en ce cas, vous n’avez pas d’excuse… Passer les rideaux extérieurs typiquement nippons, la porte vitrée glisse pour se refermer et nous couper de la réalité sénonaise. Le zen l’emporte, les bois sombres épousent le comptoir et les murs, l’éclairage tout en mesure joue sur les mains expertes des chefs et les mets présentés. Sur un écran de télévision discret, défilent des images de cerisiers en fleurs, d’eaux bleutées et de montagnes énigmatiques. Le Japon s’écoute aussi, la musique diffusée nous plonge un peu...
Un peu en retrait des remparts de Beaune, voici le Benaton, un lieu joliment contemporain avec ce qu’il faut de patrimoine bourguignon, j’entends par là, murs de pierres apparentes et hommage au terroir sous la forme d’une fresque en bois d’un autre temps. Les tables sont peu nombreuses, espacées et bénéficiant toutes d’une petite lampe grise élégante, qui met véritablement en lumière chaque assiette. Et là, je me dis que j’ai bien fait de réserver quelques jours à l’avance, car le Bénaton se remplit entièrement. Un seul service pour toute la soirée, discret, délicieux, les convives sont là pour ne prendre que du bon temps et je vous le confirme, rien ne vient...