Chez Miki

4 Nov 2011 • 75002Aucun commentaire

Je crois bien ne jamais vous avoir parlé de Chez Miki et pourtant c’est une petite pioche peu banale du côté de la rue Sainte-Anne. Une mini de chez mini cantine où Miki passe de table en table avec la grâce d’une tenancière japonaise peu patiente, un petit coup par ci ou un autre par là. Qu’importe si vous êtes sur son passage, l’important ici est de vite servir ses clients et de les débarrasser aussitôt les assiettes (bentos) finies. Cela peut paraître rustre au premier abord et en même temps, au vu du nombre de couverts, on comprend que cette chère Miki ne veuille pas traîner pour dresser et redresser. Ce qui est d’ailleurs assez proche des ambiances de gargotes là-bas au Japon où dans la plupart, vous n’êtes pas là pour vous prélasser, contempler ou disserter, mais bien vous sustenter, régler et déguerpir en moins de temps qu’il ne faut pour le dire. Bref, cette petite cantine d’une dizaine de couverts est occupée au fond par la cuisine et une gent féminine exclusivement. L’ardoise affiche au déjeuner une formule à 16 € et quelques, avec deux entrées et un plat à choisir (parmi des fritures, quelques sushis, des intitulés qui semblent européens), un bol de soupe, un de riz et un dessert.

481-MikiVous remarquerez que je n’ai pas fait dans la légèreté… Boulette de pommes de terre et de petites crevettes en friture à droite, gratin au currry au milieu (délicieusement fondant et bien parfumé avec un peu de fromage fondu dessus) et enfin gros calamars frits à gauche avec une sauce se rapprochant de la béarnaise (pas spécialement digeste). Le tout accompagné d’un thé vert froid, ma foi, on s’en tire à bon compte un samedi midi. Pour les gens affamés et pressés d’en découdre avec leur déjeuner (comme je l’étais ce jour-là, oui, parfois, vous comme moi, on n’a pas envie de passer plus d’une heure à table), c’est parfait.

Le dessert ce jour-là, deux mini tranches de cake au thé vert, assez peu mémorable je dois dire, mais c’est la petite touche sucrée qui fait du bien (et que je complète rentrée chez moi de quelques chocolats et pralinés de La Mère de Famille que je trouve décidément très intéressants tant au niveau du prix que de la qualité, ils sont parmi les moins chers au kilo à Paris, 78 €/kg, quand tous les autres « grands » chocolatiers passent la barre des 100 €/kg, avis aux amateurs).

Chez Miki, 5 rue de Louvois, 75002 Paris, 01 42 96 04 88, métro Bourse

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