Ce qui est bien quand on a une amie hôtesse de l’air très gourmande, c’est qu’elle peut aller à travers le monde et trouver des curiosités rien que pour vous. Lors de son dernier vol qui l’a menée à Tokyo, mon amie m’a rapporté ça, je dirais un OGNI ou objet gourmand non identifié. « A mettre au frais » me précise-t-elle. A l’intérieur d’une élégante boîte verte, je trouve ces parallélépipèdes verts que je soupçonne au matcha… Et puis il y a aussi écrit « maccha » sur la boîte.
Il y a une toute petite cuillère pour les détacher un à un au fil de la dégustation (j’adore ce genre de détail-attention japonais). La matière est lisse, assez molle et fondante en bouche. Sur la base du chocolat blanc et du thé vert/matcha je présume, j’aime bien. Et comme mon amie est généreuse, elle m’a offert le pendant rouge de cette boîte verte qui contient des « gianduja », c’est l’un des seuls mots qui figurent sur la boîte que je peux reconnaître. Même format de bonbon de chocolat, enrobé de cacao en poudre, à la note de noisette et moi je sens aussi une pointe d’alcool, mais impossible de savoir s’il y en a, je ne peux lire les ingrédients indiqués en japonais sur la boîte… Le mystère restera donc entier !
En allant sur le site de la marque, je découvre qu’ils sont aussi présents à New York. A quand des chocolats japonais à Paris ??? Quand je vois ce que j’ai goûté cette année au Salon du chocolat parmi les marques japonaises… En fait, je ne me suis toujours pas remise des bonbons DNA Kyoto d’Es Koyama au miso, celui au shoyu et je ne parle pas de celui de fou au caramel au beurre salé et natto (les haricots de soja fermentés). Ces chocolatiers japonais ont un don pour travailler le salé dans le chocolat, développer des sensations inédites et en faire un véritable objet de gourmandise, bref, il y a de quoi bousculer les codes, les envies et la créativité ici.
Ca change des standards franco-français ! Tu milites pour l’insertion du terme OGNI dans le Robert 2014 j’espère 😉
Mon vœu pour 2014 😉 j’espère qu’il sera exaucé