Quand j’aime, je ne compte pas. Quand j’aime, je reviens, je me sens bien, pas chez moi entendons-nous bien. Mais se noue une relation particulière avec le décor, la table et la cuisine qui fait que je ne me pose pas plus de questions. C’est le cas chez Claude Colliot, dont je vous ai parlé ici et ici, et d’autant plus vrai qu’on est ici accueilli par la femme du chef et que l’une des jeunes femmes au service ce soir-là est la fille du chef (enfant de la balle, elle est née dedans et c’est aussi le moyen de voir ses parents). Pour la première fois, je testais la table en soirée, éclairage plus tamisé (d’où les photos un peu moins nettes), ambiance sereine et animée, les gens sont là pour profiter. On sent une certaine vivacité, certainement liée à la cuisine, alerte, légère et gourmande. Simple en apparence et subtile dans l’intimité, je n’ai pas changé de point de vue depuis ma dernière visite, je pense toujours qu’elle est loin des clichés virils et recèle une sublime part de féminité.
Mise en bouche, cadeau du chef, sorbet au homard et velouté de chou-fleur, un chaud-froid sensuel et gourmand.
Coquillages et crustacés, en d’autres mots, noix de Saint-Jacques, gambas et couteaux idéalement saisis, champignons de Paris émincés, bouillon crémeux à la citronnelle.
Lotte champêtre (avec son champ de fleurs parfumées), réduction sauce soja, huile de sésame et d’autres choses et compotée de pommes. Servi à côté, le bol de légumes du moment encore croquants, navets, carottes…
Figues infusées à la badiane, terriblement fondantes et dotées d’un parfum surprenant, condiment gingembre et crème au chocolat blanc. Comme je vous le disais, je ne me pose pas de question, c’est délicieux, parfumé, gracieux.
Formule déjeuner à 21 €, le soir, entrées entre 13 et 15 €, plats 22 et 24 €, comptez 40-45 €. Menu dégustation à 52 €.
Claude Colliot, 40 rue des Blancs-Manteaux, 75004 Paris, 01 42 71 55 45
La lotte et le dessert sont très séduisants.
On dirait que tu ne bois plus de vin sur les photos, qu’est-ce que ça peut bien cacher?
Claude Colliot est installé juste en face de chez moi, ton billet est alléchant: j’essaie très vite!
Je suis resté un peu sur ma faim: cuissons parfaites mais accompagnements décevants (je vois que cela n’a pas changé).
A re-tester je pense…
Tiuscha, Elodie, n’hésitez pas !
Chrisos, c’est peut-être toi qui a trop bu, tu ne vois vraiment pas les verres de vin qui se vident et se remplissent devant mon assiette ? Et je ne vois pas trop ce que ta question vient faire ici.
Fabrice l. vous n’êtes peut-être pas sensible aux légumes du chef, moi, ils m’ont séduit les trois fois !
Bonjour,
Nous sortons tout juste de ce restaurant avec une amie et nous avons été très déçues. Pour une addition de 53€ par personne (sans vin) je dois dire que je n’ai pas pris assez de plaisir.
L’entrée, une gamba avec des haricots coco, était à peine acceptable. Les haricots n’étaient pas cuits et l’assaisonnement inexistant.
Les proportions n’étaient pas bonnes, beaucoup trop de haricots. La gamba était correctement cuite.
En plat j’ai pris un ris de veau, bien préparé mais la purée en accompagnement (présentée dans une tasse en cappuccino…) n’était ni assaisonnée ni onctueuse. Les légumes étaient plutot bons mais très peu nombreux, essentiellement des oignons avec 2 rondelles de carotte.
Nous avons choisi d’abréger ce déjeuner avec un café sans prendre de dessert. Nous n’avons eu ni mise en bouche ni sucrerie quelconque avec le café.
Le service très jeune avec une nonchalance difficile à supporter est inadapté aux prix appliqués.
marine, effectivement, ça ne ressemble pas à une expérience satisfaisante. J’y suis retournée à deux reprises depuis le début d’été, j’ai été aussi enthousiaste que les premières fois, exceptée pour la purée servie façon cappuccino qui ne m’a pas convaincue non plus. Mais je suis désolée que cela ne vous ait guère convaincue.