Un poulailler gai et amusant qui a ouvert il y a quelques mois maintenant. Curieuse de savoir ce qu’un établissement cuisinant des œufs à foison pouvait bien avoir à raconter sur un plan gustatif, j’ai pris le temps de m’installer au poulailler pour déjeuner. Le lieu, coincé entre des vieux immeubles du 6e arrondissement, vous fait aussitôt monter au poulailler. L’entrée comprend simplement un comptoir, deux, trois places et un maximum de journaux mis à disposition, toutes tendances confondues, féminins, masculins, magazines, quotidiens… Vous escaladez ensuite l’échelle pour monter au poulailler, bon, j’exagère peut-être un peu, disons que vous grimpez l’escalier un peu raide et arrivez dans une première petite salle, charmante et lumineuse, pour enfin pénétrer dans le poulailler. Tout en rasant les poutres du plafond (très, très bas le plafond), la salle vous montre ses atours champêtres et décalés, des chaises avec les noms de Monique, Françoise and co inscrits au dos, une cheminée d’appartement bourgeois, des luminaires en forme d’œufs, des tables couleur ardoise (avec des pots de craie pour dessiner en mangeant ?), et surtout ce mur du fond creusé pour recueillir le cœur de la maison : le poulailler. Un mètre de profondeur recelant poules, paille, brouette, carré d’herbe verdoyante et tout un tas de détails les plus kitch qui soient.
La cuisine maintenant : des œufs dans tous les sens, brouillés, cocotte, omelette, à la coque, avec des garnitures différentes, asperges, beaufort, lavande, lard, champignons et j’en passe. Quelques spécialités également, comme ce que j’ai commandé, des œufs bénédicte…
Toutes mes félicitations si vous arrivez à déceler ce qui se trame sur le photo, un éclairage s’impose. Fines pousses de salade en premier plan, quelques pignons de pain et derrière, un muffin coupé en deux, dont chaque moitié accueille une tranche de bacon grillé, un œuf cocotte impeccablement cuit, de la ciboulette ciselée et une sauce crémée délicatement parfumée au curry. Dans un coin de l’assiette, il y a aussi quelques pommes de terre cuites au four, bien confites, parfumées à la lavande et accompagnées de fromage blanc à la ciboulette. Et bien je peux vous dire que vous n’en laissez pas une goutte, que tout est frais et savoureux, gourmand limite régressif.
Le cheesecake de la maison, pas mal du tout. Un fond de pâte composé de spéculoos et un mélange de fromage blanc et de ricotta qui manque un peu de densité selon moi. Le patron a, je ne sais pas comment, compris que j’aimais les cheesecake et m’a gentiment demandé mon avis, je me suis permis de lui indiquer ce léger manque de densité… Affaire à suivre !
Fermé le lundi. A la carte, comptez 20 € environ
Coco & Co
11 rue Bernard Pallissy
75006 PARIS
T 01 45 44 02 52
Métro Saint-Germain-des-Prés
Tags Technorati : coco and co, table a decouvert
Il parait que le lieu et la fraicheur des assiettes valent le coup!…
Mais peut-être à l’exception des oeufs coque de qualité (et donc fermiers!), je ne suis pas gaga des n’oeufs!…
Dommage car le concept est séduisant!
(ps: article sur Issé demain!)
j’avais remarqué ce resto, à faire avant une après midi shopping rue de rennes!:-)
– Eliz, rendez-vous alors demain
– Christine, est-ce raisonnable de faire des photos aussi suggestives sur ton site… comme ce sticky toffee pudding !