J’ai passé deux jours à regarder les démonstrations de chefs sur la scène d’Omnivore (peut-être ceux d’entre vous qui me suivent sur les réseaux sociaux auront eu un aperçu), un père et son fils venus d’Autriche, Helmut et Philip Rachinger du Mühltalhof à Neufelden avec omble chevalier, boîte en bois de cèdre pour le faire cuire et légumes du cru. Il y eut aussi Maksut Askar du Neolokal à Istanbul avec ses yaourts aux pastels sublimes, son sandwich boeuf tarama, son haddock fumé et ses pickles de betterave et puis aussi Mike Eggert et Jemma Whiteman du Pinbone à Sydney avec leur très appétissant tofu de cacahuètes accompagné de pickles de cacahuètes (je n’ai jamais vu autant de pickles, de salsifis ou de graisse de boeuf dans des utilisations insensées). Il y eut aussi plus près de nous, Katsuaki Okiyama d’Abri, Paris Xe qui réalisa une peau de soja (uba) à disposer sur une langoustine fumée au foin, avec un consommé de langoustine et de crevettes au vin jaune et aussi Taku Sekine et Amaury Guyot de Dersou, Paris XIIe pour des accords mets et cocktails particulièrement alléchants. A l’extérieur de la scène, il y avait Fifi la Praline, un confiseur et son petit chaudron…
Fifi la Praline, c’est un confiseur/chocolatier endimanché de façon rétro qui se balade un peu partout dans Paris sur son triporteur (on le suit sur Facebook) et c’est une boutique atelier qui ouvrira sous peu dans le Xe (je vous tiendrai au courant), où l’on pourra déguster des bonbons de chocolat et des associations chocolat / praline.
Voici un assortiment des trois pralines proposées : amandes, noisettes et noix de pécan. Difficile de s’arrêter quand on a la main dedans. Reviennent alors des souvenirs de plage où l’on tannait le vendeur pour qu’il nous donne encore un ou deux chouchous (parce que les parents ne voulaient jamais en acheter). Sauf que ces pralines-là, 30 ans après, je me rends compte qu’elles sont difficilement comparables. Des fruits secs torréfiés à cœur, un sucre entre caramel et sablage qui rend les pralines irrésistiblement parfumées et croustillantes, une saveur perceptible de praliné et un parfum de vanille juste assez entêtant pour me donner envie d’y revenir. Les trois fruits secs ont des notes différentes, j’avoue j’aime bien le gras de la noix de pécan…
Fifi la Praline, à suivre sur Facebook pour les déplacements et donc l’ouverture très prochaine de la boutique
J’aurais aimé être là rien que pour Fifi 😉 Rien que le visuel semble loin des pralines qu’on peut trouver sur les plages.
Rien à voir !
AH Fifi, un de nos chouchou. Cela fait longtemps que nous le soutenons et que nous nous gavons de ces pralines. Il a même eu droit à un article enthousiaste chez nous. La bonne nouvelle, c’est ce projet d’installation imminente. A suivre de près, rien que pour les parfums qui émanent de sa bassine de sucre caramélisé.
Oui, j’ai hâte d’en sentir plus 😉