Florence Kahn, c’est une institution yiddish du quartier de la rue des Rosiers/rue des Ecouffes. A l’heure du déjeuner, il y a le meilleur « falafel de Paris » en face qui attire des hordes de touristes et il y a à l’angle des deux rues la devanture en mosaïque bleue reconnaissable entre toutes (elle date de 1932 et est classée aux Monuments Historiques). Celle de la boutique traiteur, boulanger, pâtissier Florence Kahn que rien ne semble perturber. La boutique tout en longueur est un paradis de parfums de boulanger. Préparations salées (pastrami, caviar de poivron, d’aubergines, tarama, harengs, beureks et j’en passe) dans une première vitrine, puis gâteaux dans tous les sens et enfin coin boulangerie près de la caisse au fond. Je crois que je n’ai jamais vu des haloths briller autant (il s’agit des pains de shabbat) et je ne parle pas des bagels qui font très, très envie. Voici donc la formule déjeuner chez Florence Kahn à 12,50 € et son fameux sandwich au pastrami. Pour info, je suis installée avec mon plateau sur la terrasse
recouverte d’une grande bâche transparente qui laisse voir tout ce qui se
passe dans le quartier.
Un pletzlel aux oignons et au pavot (pain brioché léger qui me fait direct penser à celui utilisé pour les hamburgers aux Etats-Unis et dont je n’arrive pas à retrouver l’équivalent en France) généreusement garni de pastrami (de la poitrine de boeuf qui a été mise en saumure) finement émincé (on peut demander le pastrami au poivre, il est apparemment plus chaud en bouche et dans le gosier), de cornichons émincés, de caviar de poivrons, de tomates fraîches. Le sandwich est légèrement réchauffé et servi coupé en quatre. Rien que de vous en parler (il est 11h51, j’en ai l’eau à la bouche).
La tarte au fromage blanc ou vatrouchka. Elle est ici pas trop dense, assez légère (mais après le sandwich, c’est costaud quand même), avec un goût de lait doux et moins acidulé que dans mon souvenir (la vatrouchka du voisin Sacha Finkelsztajn). C’est assez unique, humide et rafraichissant, ça ne ressemble à rien d’autre.
Formule avec boisson, sandwich et dessert au choix à 12,50 €. Mince j’ai envie d’y retourner pour un sandwich et un pavé aux graines de pavot ou un strudel.
Florence Kahn, 24 rue des Ecouffes, 75004 Paris, 01 48 87 92 85, métro Saint-Paul
Je tombe des nues, j’étais sûre que cet endroit avait fermé depuis bien longtemps pour être remplacé par une boutique de jeans ?!
La façade, personne ne peut y toucher, ça c’est sûr !
De toutes les boulangeries ashkenaz du coin, celle ci est la meilleure haut la main
Pas vraiment d’accord … Ce sandwich – 7€50 à emporter – est vraiment fade, et il n’y a pas grand chose dedans: une tomate horrible et un cornichon, du pastrami, certes … Le prix est prohibitif !!!
Habituellement je suis d’accord avec toi mais alors là je regrette, je préfère les sandwich de chez Fauchon ! Ils sont chers mais au moins ils sont bons ! Là, ça ne vaut pas le prix. C’est juste … rien.
3,50€ le mini cheesecake de 4 cm de côté, idem …
j’ai mangé la moitié du sandwich et c’est une moitié de trop …
Je suis trop fan, j’adore !
ne pas manquer Michel Kalifa ( boucherie David ) rue des Ecouffes, élu meilleur charcutier de Paris par Pudlowski, on y déjeune sur un tout petit comptoir de délicieuses spécialités ashkenaz , dont du foie haché, des latkes et autres pastrami de veau.On peut y croiser Alain Ducasse et quelques autres grands chefs venus savourer la cuisine d’ Europe Centrale.
Sophie
– Rose, le sandwich, moi je l’ai trouvé goûteux et délicieux, quant au cheesecake à 3,50 €, c’est quand même pas bien cher et la taille est tout à fait satisfaisante.
– Claire, c’est aussi en t’écoutant que j’y suis allée !
– Sophie, merci pour ce conseil ! J’en prends note !
Du gâteau au fromage et pistache au tchoulent, du borscht au goulasch , du krepléh aux kneidlers, sacher torte, apfelstrudel , tout est parfait avec un acceuil chaleureux. Ce delicatessen est parfait.