La semaine qui vient de s’écouler a été celle des retours, des refuges, des repères/repaires. Pas une seule nouveauté, mais rien que des adresses que je connais, que j’aime et dans lesquelles je me sens bien. Avant de terminer sur un week-end jalonné de mes références les plus historiques (Zen, ses gyoza et ses ramen, Drouant, son poulet/frites et sa sauce incroyablement corsée dimanche dernier), je suis retournée chez Issé. Balayées les tables hautes (finalement, on est toujours mieux au plus près du sol), Issé a retrouvé des assises plus traditionnelles qui lui donnent plus que jamais des airs d’izakaya comme au Japon (enfin, c’est mon impression), en bois, simples, dénuées de tout ou presque. Les murs en vieille pierre sont recouverts pour la plupart de papiers journaux déchirés, de langue française ou japonaise, ça crée une ambiance particulière. La lumière est douce, la musique aussi. Il fait chaud à l’intérieur et froid dehors, je sens venir les vapeurs de mon plateau (12 €) au bout de quelques minutes…
Donburi à la poitrine de porc mijotée, que rêver de mieux. Les morceaux sont juteux, d’une saveur presque sucré (il devait y avoir du miso dans le bouillon de cuisson), le gras est ultra fondant, la viande se déchire ce qu’il faut. Ce que j’aime aussi chez Issé, c’est la qualité des ingrédients à chaque étape. Le riez avec ses grains fermes qui se détachent un à un comme des perles est délicieux.
Je vous montre ce qui figure également sur le plateau. Des morceaux de saumon cuit avec des carottes et des oignons, le tout servi froid et très vinaigré. Et au premier plan, ce sont les légumes salés japonais, assez acidulés aussi et extrêmement croquants. Il y a aussi une soupe miso et le tout donne un repas à l’équilibre parfait (chaud, froid, salé, acidulé, doux, croquant, moelleux, fondant…).
Les autres plateaux (poisson grillé, tempura…) étaient aux alentours de 12 € et 15 €. Je rappelle aussi qu’Issé est une des tables de monsieur Kuroda, l’incroyable spécialiste des sakés à Paris, il y propose d’ailleurs des dégustations et l’écouter vous expliquer les étapes de fabrication du saké et toutes ses subtilités est un vrai bonheur.
Issé, 45 rue de Richelieu, 75001 Paris, 01 42 96 26 60, métro Pyramides, Bourse, Quatre Septembre
C’est vraiment pas excessif 12 euros pour un plateau bien rempli comme celui-ci !
Grave !
J’adore aussi cette adresse pour tout ce qui la caractérise, de son assiette à son atmosphère. Cela m’a donné envie d’y retourner rapidement.
Est-ce que tu sais si ça fonctionne aussi le soir ?
Oui, c’est ouvert également le soir, mais je pense avec des prix plus élevés. Il faudrait vérifier.
J’ai déjeuné hier dans une de leurs autres adresses, le workshop BIS, celle juste en face du workshop Issé. Connais-tu leur séduisant menu déjeuner à 20 euros ? cela vaut le coup surtout que l’ambiance et le cadre y sont très agréables
Merci Adrien ! On m’en a dit du bien et en même temps, on m’a dit que c’était un poil cher. Figure toi que j’ai appris qu’Issé izakaya de la rue de Richelieu n’appartenait plus à monsieur Kuroda du workshop. Il faut d’ailleurs que je le dise sur ma note, pour ne pas qu’il y ait de malentendu.
Alors ça effectivement c’est une info !
Pour ce qui est du « poil cher », le menu est à 20 euros le midi, avec un mini ragout de pommes de terre et saumon sauvage, des nouilles soba avec un légume gélatineux assez incroyable, et un donburi de saumon très beau. Thé tout au long du repas et petit gateau pour le dessert inclus.
Je trouve ça très correct.
Bientôt un billet sur mon blog à ce sujet
Maintenant j’ai envie d’y retourner !
Effectivement, l’Izakaya a été rachetée par le propriétaire du Bar à Sushi Izumi.
Merci d’avoir passé l’info ! Il faut que je teste aussi le Bar à Sushi alors !
[…] Aliás, aproveito para indicar dois endereços fabulosos, Workshop Issé, uma excelente épicerie e cave de saké de Paris e do outro lado da rua o Workshop Issé Bis, um pequeno restaurante citada por toda a mídia que conta atualmente. Já li artigos elogiosos sobre este minúsculo endereço na Vogue Paris, no descolado Le Fooding.com, no Figaroscope e no excelente blog Table a Découvert. […]