La nouvelle adresse de l’équipe Glou, ouverte fin 2010. Entre la rue des Rosiers et la rue des Archives, je me réjouissais de découvrir un bistrot de la trempe de Glou (Paris IIIe) que je ne vous épargne pas ici, vous le trouvez déjà à trois reprises… Passez le porche, la petite terrasse devrait faire les beaux jours du restaurant, derrière la verrière la salle principale apparaît, avec ses parquets chauds, ses poutres peintes en blanc, son mur de pierres apparentes. On sent l’esprit ancien reprisé dans tous les coins et dont on veut qu’il donne encore un peu de lui, ça marche bien. Trois places accoudées au comptoir, des tables hyper rapprochées, dont une à 10 convives juste à côté de nous, on s’est senti vraiment mieux quand leur déjeuner fut fini… Bref, le décor joli et cosy, le lieu qui fait le plein à 12h, l’ardoise qui annonce la formule déjeuner à 16 €, on a trouvé l’aubaine ! Sauf qu’on a eu envie de piocher dans la carte aux plats aguicheurs, plutôt décalés, comme le croque-monsieur sarrasin, le hot-dog franc-comtois (saucisse de Morteau et Mont-d’Or) ou les pâtes artisanales à l’air marin…
Linguine aux coquillages et au safran. Avec les coquillages, je compte des tagliatelles de carotte et quelques épinards, ce qui rend la mâche des pâtes avec les tagliatelles de carotte assez désagréable, surtout quand des morceaux de coquillages viennent se glisser sur la fourchette. Je comprends la difficulté en cuisine d’éviter les brisures de coquillages, mais là, ça devient désagréable et je ne sais si c’est parce-que je mets du temps à manger, mais les pâtes au fond sont trop cuites. Le parmesan, on se demande un peu ce qu’il fait là. Bref, j’arrête à la moitié de l’assiette et me demande pourquoi le chef se lance dans les pâtes qui ne sont pas une mince affaire en soi, malgré ce que voudraient croire les Français. Oui, il y a un vrai savoir-faire des pâtes ! Surtout que celles que j’avais goûtées chez Glou m’avaient conquises.
Croque-monsieur sarrasin, jambon aux herbes, gratiné aux pleurotes et comté, peut-être parle-t-il de lui-même. Une succession de tranches de pain (au sarrasin) façon club, dont une brûlée en dessous, de la vinaigrette au basalmique qui tape l’incruste partout et même sur le pain (comme sur le hot-dog franc-comtois aperçu pas loin). Gratiné ? La crème aux champignons au milieu du croque a presque disparu. Ajoutez la salade détrempée par la sauce.
Les plats choisis affichaient les prix de 16 € et 15 €. Avec l’intéressante formule déjeuner et les prix à la carte, je ne remets pas en cause les tarifs, mais simplement le contenu de l’assiette, peut-être aurait-il fallu s’en tenir au registre purement bistrotier ? Vous savez qu’ici, je ne parle jamais ou presque des adresses qui m’ont déplu, si je parle de celle-ci, c’est parce-qu’elle m’a déçu.
Ouvert tous les jours midi et soir. Formule déjeuner à 16 €, à la carte, comptez minimum 35 €.
Jaja, 3 rue Sainte-Croix de la Bretonnerie, 75004 Paris, 01 42 74 71 52, métro Saint-Paul, Hôtel de Ville
et bien j’y suis allé un soir en voyant des avis positifs et de belles photos sur le net et au final nous avons été déçus. Cadre sympa mais très bruyant. Service très bien, sympathique et compétent. Carte limité et à mon sens trop peu variée. Viande médiocre et cuissons très …mauvaises, portions vraiment justes. Carte des desserts inexistantes : 4 desserts en tout je crois, on en a pris 3 sur ces 4 et les 3 avaient la même base, de la crème au chocolat. Carte des vins correcte. Le prix de certains plats se justifient à peu près mais d’autres vraiment pas. Une « simple » crème au chocolat à 9€, 3 minis tranches de rosbifs ultra fines et froides avec quelques cuillères de purée (bonne pour le coup) à 23 €, franchement ca ne vaut pas le coup. Je vous conseille d’aller tester d’autres restos !
J’y suis allée il y a deux semaines et grosse déception. J’avais pris les linguine. J’ai aussi arrêté à la moitié de l’assiette car manger des pâtes avec des brisures de coquillage (et du sable?) à chaque bouchée est plus que désagréable.
Par contre, le cadre et le service est très sympa. Mais je ne pense pas y retourner de sitôt.
Alex, Mahine, je suis perplexe, il y a de bons éléments dans ce restaurant et effectivement des points faibles du côté des plats. Il faudra voir avec le temps, je retenterai peut-être le coup.
Est ce que quelqu’un a compris pourquoi le rosbif ne peux être commandé qu’à deux ?
En voyant ca sur la carte, j’ai cru avoir un beau morceau de rosbif à partager au milieu de la table mais il n’en est rien, on voit arriver deux tristes assiettes avec 3 tranches de rosbifs de l’épaisseur d’une feuille de cigarette qui lorsqu’elles sont posées sur une assiette froide se retrouve servi totalement froid avec un petit « tas » de purée. Sans compter que la viande était très nerveuse…
Franchement de telles erreurs sur un plat clef de la carte n’est pas pardonnable. Moi je n’y retournerai pas.
Alex, c’est bien noté…
Pour ma part j’ai trouvé le service très attentif et le lieu très agréable, mais je suis plus réservée sur la cuisine proposée. L’entrecôte était un poil trop cuite et la polenta accompagnant le wok de volaille carrément ratée. Heureusement le dessert -un croquant au chocolat et glace maison- rattrapait le tout.
Au final je trouve que globalement les assiettes ne reflètent pas les prix affichés à la carte, qui sont assez élevés, je suis donc un peu déçue par la qualité proposée. Certainement que l’on paye un peu l’emplacement de rêve de ce nouveau resto. Reste qu’avec une formule à 16€ en semaine,il doit y avoir moyen de se faire plaisir…
Topsy, j’aurais également tendance à privilégier la formule à 16 € si je devais y retourner.
Déjeuner Mercredi 2 Mars . Menu du jour c’est a dire Risotto aux champignons et Parmentier de boeuf d’Aubrac.
Risotto bien exécuté (et non collant comme on le voit de plus en souvent) et un parmentier a se lécher les doigts.
Un vin du Sud domaine Fonvert, cépage Moure négre qui collait bien avec le parmentier.
On voit que l’on est dans un registre classique mais bilan très positif et un service souriant et sympathique.
Bien sur ce n’est pas Rino par exemple mais cela vaut bien pas mal de tables du quartier.