La Jurasserie Fine

12 Nov 2013 • 75018Aucun commentaire

Un mail pour m’annoncer l’ouverture de La Jurasserie Fine et ses spécialités fromagères, charcutières et autres réjouissances, autant dire que je n’ai pas attendu longtemps pour aller retrouver le Mont d’or de Monsieur Mamet (son nom était bien cité dans le mail). Oui, celui qui m’avait fait découvrir pour un magazine les terres du Haut-Doubs, la Franche-Comté, c’était ici. Quand j’ai su que c’était précisément ce Mont-d’Or fermier dont je m’étais tant délecté, j’ai foncé. La boutique, située 6 bis rue Ravignan et donc un peu au dessus de la rue des Abbesses, n’est pas bien grande, mais tout ce qu’elle propose est terriblement tentant. Rien que des produits qu’on adore fourrer dans la cocotte et laisser mijoter tranquillement ou bien des fromages dont on fait son repas.

mont d'or Mamet

Regardez le, avec son petit duvet qui jour après jour remonte le long des parois de sa bande d’épicéa. C’est beau hein ? Et surtout, ça se mange à température ambiante (« le four tue les arômes » m’avait dit Monsieur Mamet). Le Mont-d’Or fermier, fidèle à lui-même, dont j’arrose généreusement les légumes et la charcuterie et dont je gratte la croûte qui concentre les arômes de fromage et d’épicéa mêlés.

Avec le Mont-d’Or de Monsieur Mamet, on retrouve la saucisse de Morteau Label Rouge de Jean-Christophe Bouhéret (30 min dans l’eau bouillante avec les légumes qu’on a sous le coude, je n’ai pas trouvé mieux en dîner reconstituant), le lard du coin (bien gras), le jambon fumé bio de la grange de Simon Pion très moelleux (j’ai eu le talon, que je me suis fait un plaisir de trancher dans le sens de la fibre. C’est fou ce que ça change la mâche de trancher une viande de bœuf, un jambon, une joue de cochon dans le sens de la fibre, essayez, vous me direz). Il y a aussi le morbier et le comté que j’ai choisi en 24 mois après avoir goûté les trois, 12, 24 et 38. Les prix sont raisonnables et Jean-Philippe Favre se fait un plaisir de tout vous raconter et de sortir un petit canon à l’occasion, d’un vin du Jura… La prochaine fois, je reviens pour lui, pour refaire le plein de fromages, de charcuteries et de quelques bouteilles de bière artisanale (il me tarde).

La Jurasserie Fine, 6 bis rue Ravignan, 75018 Paris, ouvert du jeudi au dimanche, métro Abbesses

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

facebook twitter instagram rss CONTACT