La malbouffe et les pâturages loin de nos idéaux

9 Fév 2009 • Non classéAucun commentaire

C’est de saison ! Le livre d’Isabelle Saporta, Ne mâchons pas nos maux, va nous mettre une claque du côté de nos barquettes de carottes râpées, de nos plats light et de nos plaisirs industrieux-gourmands.

Nemachonspas
Ne mâchons pas nos maux d’Isabelle Saporta, Editions Robert Laffont, 22 €

« La connaissance des saveurs, le goût de ce que l’on
mange est perverti par ce que nous vend la publicité qui déclenche les
désirs et conditionne les achats massifs de produits light qui
ne le sont pas ou d’alicaments qui relèvent de la pensée magique. Entre
l’action des lobbies de l’industrie alimentaire et les directives
européennes, entre la sophistication des emballages, le packaging
Terroir, les absorbeurs d’odeur et les additifs de saveur, chacun de
nous perd son latin, son moral et surtout sa santé. Isabelle Saporta
appelle aujourd’hui à la résistance contre cette manière de se nourrir
qui est mauvaise pour notre palais, notre porte-monnaie (exemples à
l’appui) et notre corps tout entier. Quelques notions de bonne
alimentation doivent être données à l’école comme en famille. Sans se
priver des grandes surfaces, il s’agit d’éviter une américanisation
galopante, de maintenir des liens avec la campagne, de conserver des
singularités, d’identifier des régions. Il s’agit, sans retourner dans
le passé, de décider comment vivre mieux en mangeant autrement. »

Quant à Herbe, roadmovie paysan et film-documentaire de Matthieu Levain et Olivier Porte, il nous transporte au cœur du bassin de production laitier breton… Sortie en salle le 18 février

Herbe

« Au cœur de la Bretagne paysanne, deux visions du métier d’éleveur laitier se confrontent. Alors
que des Hommes se sont engagés depuis plusieurs années dans une
agriculture autonome, durable et performante, le courant majoritaire de
la profession reste inscrit dans un modèle de production industriel,
fortement dépendant des groupes agricoles et agro-alimentaires…

Les
objectifs du film sont multiples. Si les questions relatives aux
dérives de la PAC (choix politiques et répartition des aides) sont
centrales, il est aussi question des dérives des systèmes coopératifs
agricoles. HERBE met alors en lumière les alternatives au modèle productiviste dominant. HERBE désire interroger de manière globale le monde dans lequel nous vivons par l’intermédiaire de l’élevage laitier breton.


En
effet, la question agricole devient centrale dans les problématiques
politiques actuelles. Alors que l’alimentation d’une partie de la
population mondiale est remise en cause, et qu’apparaît toujours plus
pressante la nécessité de repenser nos modèles de production et
d’approvisionnement, la crise énergétique semble nous pousser à agir
vite quant à développer des moyens autonomes de subsistances.
HERBE
n’est pas seulement le constat de la fin d’un temps, il rend visible le
possible d’un autre moyen de vivre et de construire le monde, un monde
autre… »

 

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