La Mare aux Oiseaux / 2

24 Août 2010 • BrièreAucun commentaire

Voici un restaurant qui ne rajeunit pas ce blog… La Mare aux Oiseaux, un lieu enchanteur, idyllique pour moi. Manque d’objectivité ? Certes, j’y aime tous ses habitants, en cuisine comme en salle, côté jardin et marais (un lieu très habité, vous verrez). La Brière, Saint-Nazaire, La Baule, Saint-Marc sur Mer, des noms connus pour moi depuis l’enfance. C’est drôle, parce que la MAO fut justement l’un de mes premiers posts avec photos. Lorsque j’ai créé ce blog en 2006, il était destiné à ne publier que des podcasts et c’est en allant à la Mare aux Oiseaux pour la première fois, munie par hasard d’un appareil, que je me suis prise à photographier le déroulé. Les effets de diagonale étaient plus que douteux à l’époque, mais les réactions sur le blog (hébergé ailleurs à l’époque) se sont tout de suite fait sentir (si le cœur vous en dit, c’est ici), j’ai compris à ce moment là que les photos vous démangeaient les yeux. Depuis, il n’y a plus que des photos ici, les podcasts sont derrière moi, mais reviendront peut-être un jour par une autre porte, qui sait.

Route des vacances, pour le plaisir, l’un de mes dîners aoûtiens à La MAO. Juste pour situer les lieux, la MAO, sur l’Ile de Fédrun à Saint-Joachim, est un hôtel restaurant créé par le chef Eric Guérin. Au départ, une maison traditionnelle à toit de chaume et aux murs blanchis à la chaux, un jardin habité des amis du chef, poules aux crêtes improbables, grue couronnée, pigeons frisés… Au bout de ce jardin, le marais, ses canards par familles nombreuses et sa faune incroyable qui, selon le chef, prend des airs de plaine du Kenya au soleil couchant. Depuis quelques mois, le lieu est en train de s’agrandir, extensions pour les salles de restaurant et de petit-déjeuner, création de suites immergées dans la végétation et dans le respect de l’environnement. Eric Guérin est un chef est audacieux, voyageur et à la fois poète, avec son perroquet sur l’épaule (le jeune MAO, le petit dernier de la famille), il ressemble à un pirate (plus celui des Caraïbes que celui de Peter Pan).

373-oiseauxApéro sur la terrasse dans le jardin, avec ses crackers au sarrasin et sa confiture de pissenlit.

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Calamars grillés, pastèque, melon, coulis d’herbes. Le melon était mariné avec des épices, je n’ai pas réussi à retrouver lesquelles, mais entre les grains de sel et les épices, il devenait incroyablement mystérieux et délicieux. Calamar – pastèque, ça fonctionne du tonnerre, résistance de la chair, texture différente et fraîcheur des fruits, ça me plaît beaucoup.

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Entrée sur le thème foie gras et sangria. Le foie gras a été mariné et s’accompagne d’une réduction de sangria et d’une compotée des fruits. Petite salade de, mince, fenouil je crois et cacahuète. Je me régale (les fourmis toujours en balade sur le verre).

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Filets de sériole, plus connue des japonais, une chair proche du thon, marinéé à la sauce soja de 20 ans d’âge, girolles poêlées d’un côté, petits pois, concombre frais et fleur de bourrache de l’autre, blinis au petit pois. Un plat sensuel et hautement gourmand.

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Là, le fromage ne manque pas d’humour, champignons à la tête de macaron aux cèpes et pied au roquefort, accompagné d’un sorbet au persil.

La lumière s’affaiblissant avec le soleil couchant, la photo de dessert manque de tonus… En trois parties, pêche et abricot d’un côté, montage au chocolat blanc et miel à savourer dans un morceau d’alvéoles (qui vous laisse de la cire en bouche, c’est très surprenant). Je n’ai pas compris l’association des 3 saveurs, ce dessert m’a laissé un brin perplexe.

Côté prix, menus à 40 €, 56 €, 66 € et 85 € et chambres entre 145 et 160 €

La Mare aux Oiseaux, Ile de Fédrun, 44720 Saint-Joachim, 02 40 88 53 01

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