Un petit dernier pour la semaine, allez laisser vous tenter.
L’Accolade, ouvert depuis 4 mois à peine, est tout bonnement enchanteur, ou enchanteresse ? Difficile de départager entre le charme de Sébastien et celui de Julie. Elle, elle vous accueille d’un sourire littéralement fondant et lui, il vous concocte une cuisine odieusement gourmande. Deux petites salles aux tons doux, sereins, comme le sourire de Julie, des murs en marbre gris perle, des petits carreaux verts tendre, des tables de bois foncé, un peu espacées mais pas trop, le décor vous incite à rester, à profiter, vous imaginez bien que je ne m’en suis pas privée… A l’heure du déjeuner, on reconnaît les actifs, ceux un peu pressés qui se réjouissent de la formule à 20 € (Entrée-plat-café ou plat-dessert-café) et Caroline Mignot qui passe 2h au resto, euh pardon, l’Accolade bat son plein et la ferveur de déguster commence à se faire sentir. L’amuse-bouche ne fait pas que m’amuser, il me régale aussi…
ça ne se voit pas, mais des dés de foie gras frais ont été plongés dans le velouté de potimarron. Ils montrent une odieuse et exquise résistance au cœur du velouté doux et un peu sucré.
Voyez la belle tranche de thon rosé (la cuisson voulue m’a été demandée), les légumes en tempura (une pâte à beignet ultra fine qui recouvre les fines lamelles de poivron rouge, de courgette, d’oignon rouge) et cette sauce onctueuse au lait de coco un brin épicée (au fond). Je vous préviens, moi j’ai mangé les beignets avec les doigts, y a pas mieux pour les imbiber de sauce comme il faut.
J’avais envie de vous montrer l’autre plat : St Jacques d’Erquy poêlées au sésame et mousseline de carotte.
Crumble de spéculoos, pommes chaudes et glace au caramel au beurre salé. Vite, vite, ça commence à couler ! La glace est crémeuse à souhait, le parfum de cannelle vient soulever le côté caramélisé et un peu salé… les textures s’opposent délicieusement, qu’ajouter ?
La cuisine de Sébastien Alatazin vise la gourmandise, le croustillant, le fondant, les sucré-épicé, velouté, les produits de qualité bien enrobés, bien enveloppés et peut aussi s’encanailler quand il faut (oreilles de cochon croustillantes, rognons de veau compotée d’oignons rouges). En fait, elle nous rendrait assez vite accrocs. A la carte : 35 €
23 rue Guillaume Tell
75017 PARIS
T 01 42 67 12 67
Métro Pereire ou Porte de Champerret
Elle tombe à pique cette chronique, j’avais démarché l’Accolade dès leur ouverture pour leur fournir un site Internet malheureusement pour moi, ils ont choisi ailleurs…
…par contre je mettais promis d’y retourner en tant que client, surtout que je suis du quartier et bien maintenant avec cette description et ces photos je pense que ce sera pour bientôt 🙂
Merci Caroline !
Caroline, comme toujours, tes descriptions mettent l’eau à la bouche. Je suis bluffée! Et je vais de ce pas me trouver une disponibilité pour tester l’Accolade (à défaut de finances pour le Carré des Feuillants…)!
PS : Je me suis permis de soumettre ton flux RSS à Netvibes, afin que ton site figure dans leurs suggestions d’abonnement.
Encore bravo et merci (et ton nouveau site est très bien!)
Merci Miss Flop pour le flux soumis à Netvibes, j’avoue que la notion de flux m’échappe encore un peu… Et ravie que tu m’aies suivi jusqu’à ce nouveau site !
Quant à l’Accolade, dès votre retour, vous vous mettez au clavier !
Voilà une adresse qui fait envie ! Le 17ème se réveille ? As-tu testé l’Ampère (de Philippe Detourbe, 1 rue Ampère) et l’Abadache (89, rue Lemercier) ?
Attends je note. L’Ampère, je connaissais depuis un moment, mais n’ai pas eu l’occasion d’y aller. Quant à l’Abadache, je vais mener mon enquête… Merci pour les bons plans gourmands !
Excellent plan ! Caroline, tu as oublié de préciser que le service était souriant, sympathique, professionnel et discret ! Chose rare à Paris !
Exactly !
Je suis allé diner à l’Abadache cette semaine, arrivés après 10 heures mais accueillis avec le sourire, je n’ai pas regretté d’etre allé sur ton blog pour me noter quelques adresses avant de partir au cinéma. Un tartare de bar aux aromates extra (je ne sais pas quelle huile d’olive ils utilisent mais j’en ai encore le gout en bouche), des St-Jacques poelées sur un risotto crémeux au parmesan (les st-jacques fondantes, le risotto juste cuit comme là-bas dis), une pannacotta au coulis de framboise (avec son petit pot de coulis supplémentaire), la formule imposée entree-plat-dessert à 32 euros vaut bien des figures libres ! Merci de m’avoir fait découvrir cette adresse.
pardon, pas à l’abbadache, à l’accolade…
Merci Larsen pour ton récit, j’en ai également l’eau à la bouche. Quant à l’Abadache, testé et approuvé ! Et tu reviens quand tu veux sur ce site, c’est toujours un plaisir !
Quelques mois plus tard l’Accolade est toujours là et heureusement!
En ces temps troublés 32 euros entrée – plat – dessert avec le sourire et la qualité c’est un rayon de soleil!
Le tartare de thon rouge a été revisité et marié avec une chantilly relevée au Wasabi, un bonheur. Les St jacques sont toujours aussi bien traitées (sur risotto, provencale de courgette ou simple purée de pomme de terre), vite profitez en la saison de pêche arrive à sa fin dans quelques jours! Côté desserts, le gros financier accompagné de pruneaux marinés servis tièdes et glace fromage blanc… silence on profite.
Il parait qu’on va devoir se serrer la ceinture. Et bien soit, tant qu’il y aura des endroits comme çà pour y relâcher un cran de temps en temps!
Merci Antoine pour cette piqure de rappel.