Le Pantruche

13 Mai 2011 • 750093 commentaires

Rentrée hier soir d’un parcours athlétique (enfin en voiture) entre Solliès, Menton et l’Italie, je ne peux vous laisser finir cette semaine sans une jolie adresse bistrotière, j’ai nommé Le Pantruche. Vous l’avez certainement croisée ici et là dans les journaux ou sur les blogs, un bistrot de plus dans la galaxie, est-ce que ça change la face du monde ? Je ne sais pas, mais celui-ci a un petit truc en plus qui vous donne envie de revenir ou de conseiller l’adresse à des amis. Le cadre de l’adresse précédente qui avait tenté la cuisine éthique (mais n’avait pas fait long feu, pour l’avoir testé, je ne suis pas étonnée) a juste un peu changé, a retrouvé son bagout de bistrot, de miroirs, de tables collées-serrées, de simplicité. Qui dit tables collées-serrées, dit ambiance sonore à la hausse, vous êtes prévenus. Côté prix, formule déj à 17 €, avec une entrée de la carte au choix et un plat du jour imposé, sinon, menu entrée-plat-dessert à 32 € et éventuellement 2, 3 suppléments. Moi ce jour-là, le plat du jour formulé ne me fait pas bondir, loin de là, « filets de rouget et écrasé de courgettes », mais je le préfère quand même au coût multiplié par 2 du menu carte, bref…

442-PantrucheVelouté de céleri branche pour mon accompagnatrice et sa quenelle de crème fouettée parfumée à l’anguille fumée (top) et oeuf mollet sur piperade, crème de chorizo pour moi. J’ai comme l’impression que la photo parle d’elle-même, non ? C’est tout bonnement délicieux. Bien exécuté, goûteux, on n’en laisse évidemment pas une goutte (surtout que le pain encore chaud est très bon).

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Vous me croirez ou non, mais j’ai trouvé entièrement satisfaction dans mes filets de rouget, écrasé de courgettes, sauce crémée. Fin, délicat, savoureux.

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Et voici celui dont on m’a parlé sur Facebook, le soufflé au Grand Marnier, dont mes 3 voisins septuagénaires se délectaient aussi (oui, ce n’est pas un dessert hautement dans le coup, mais j’avoue que je le redécouvre depuis quelques mois avec grand plaisir). Gonflé à bloc, aérien, avec une bonne louche de Grand Marnier pour le parfumer et le caramel au beurre salé servi à côté, un peu chiche dans le fond du pot si je devais avoir quelque chose à redire.

Cuisine de chef joliment exécutée (le chef est passé dans quelques palaces), simple, goûteuse, mais avec, comment dire, une classe en plus. Bref, bonne pioche pour les voisins du 9e, d’ailleurs, j’ai réservé la veille pour le déjeuner et c’était visiblement la dernière table…

Le Pantruche, 3 rue Victor Massé, 75009 Paris, 01 48 78 55 60, métro Pigalle

3 réponses à Le Pantruche

  1. BalthazarB dit :

    Pour éviter le collé-serré, il y a le comptoir. À deux, le midi, avec la formule à 17 €, c’est un vrai bonheur.

  2. marie dit :

    juste pour le soufflé… il est pas ringard, il est vintage et j’adore la cuisine vintage

  3. – BalthazarB, merci pour le plan ! Il ne me semblait pas large le comptoir pourtant…
    – Marie, vintage, c’est le mot !

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