Les Pères Populaires

27 Juin 2014 • 75020Aucun commentaire

C’est la semaine de toutes les aventures, XVIe, XIXe, XXe, j’ai rarement autant voyagé dans Paris ! Nous voici donc dans le XXe, au 46 rue de Buzenval dans un bistrot nommé Les Pères Populaires. Sur les chaudes recommandations d’une amie et puis il s’en est fallu du temps… Mais j’en reviens (hier midi), installée sur la terrasse ensoleillée dès 13h30 (heureusement qu’on était arrivé à 12h30, oui, je déjeune tôt comme je le dis souvent, mais j’ai toujours faim), ce qui a précipité la dégustation du dessert, car j’avais tendance à griller et lui à chauffer. Bref, le bistrot à l’intérieur est assez amène, très peuplé, il y a une multitude de tables qui se prolonge à l’infini dans le fond, comme si un miroir reflétait les tables qui n’en finissaient pas. Cela joue du coude et se bouscule un peu. L’équipe devant le passe a l’air un poil stressé quand on arrive pour régler notre addition à 13h30 (coup de feu donc), mais on y arrive. En cuisine, c’est Elsa Marie qui a les manettes et qui s’exprime aussi ici, avec esprit et conviction. Dans sa dernière publication, elle donne la recette de son caviar d’aubergine brûlée.

salade lentilles peres populaires

Salade de lentilles de mon amie, coquette avec son coulis de betterave, ses oignons pickles et sa feta joliment émiettée. Lentilles fermes et dégustation sacrément acidulée, hmm c’est bon.

filet mignon mezze peres populaires

Le filet mignon tout tendre et légèrement rosé, servi un peu tiède, mais par ce temps, c’est agréable. Tout autour, c’est une succession d’accompagnement frais et goûteux. Boulgour, concombres aux herbes, pesto, guacamole et le fameux caviar d’aubergine brûlée. Pour moi, la limite du brûlé a été un peu franchie, si sa saveur fumée est agréable en début de bouche, la sensation l’est moins en fin, c’est uniquement celle-la qui reste. C’est personnel et ça n’enlève pas le charme du plat, goûteux, rafraîchissant par temps d’été et à l’esprit vagabond.

gateau peres populaires

Le gâteau dense et surtout très moelleux (je crois qu’il y a de la ricotta dedans, mais je ne me souvenais plus au moment de la dégustation) avec des parfums d’amande, de pistache et quelques morceaux d’abricots. Sur le dessus, il y a un caramel acidulé absolument addictif (j’aurais pu en reprendre des louches).

Les formules sont très accessibles au déjeuner, 10 € le plat du jour, 13 € la formule entrée-plat et plat-dessert (et je ne sais pas pour les 3, je n’avais pas vu l’ardoise, c’est la serveuse qui nous la lisait, rapide). Une cuisine à l’esprit vagabond, avec de jolies tournures dans les assiettes. La cuisine demande beaucoup de préparation, la fraîcheur est dans tous les coins et les prix restent petits j’en suis bien consciente. Mais comme je le disais à propose d’Haï Kaï, il y a parfois des repas où moi je ne verrais pas d’inconvénient à me nourrir un peu plus dans les assiettes (l’entrée notamment et le plat) et à ajouter 2 € à l’addition.

Les Pères Populaires, 46 rue de Buzenval, 75020 Paris, 01 43 48 49 22, métro Buzenval

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