Un bistro tout frais refait, un comptoir où l’on s’attarderait indéfiniment à l’heure du café (celui du matin, celui du début de l’après-midi et puis peut-être bien celui de 16h, de 19h, quoiqu’à cette heure, on passe à l’apéro), des tables réparties en bas, en haut, en terrasse, des tonnes de pierres apparentes, un sol en ardoise distingué et un mobilier plutôt chic contemporain. Avant ça s’appelait la Tourelle et si on fait un peu plus attention, on se rend compte qu’une tournure moyenâgeuse semble avoir investi les lieux. Poussez jusqu’à l’entresol, vous verrez, ces petites fenêtres qui donnent au ras du trottoir, ce côté « oubliette » en profondeur… Est-on oublié pour autant ? Certainement pas ! Les serveurs vous amènent l’ardoise faite de marché, de produits exquis et d’une grande simplicité. Une petite formule le midi ? Non, le choix ne se fait qu’à la carte et vous irez droit vers 25 € (avec entrée et plat ou plat et dessert). Et pour ce prix, voici ce que j’ai mangé…
Je sais ce que vous allez vous dire : « du saumon fumé, elle se fiche pas un peu de nous ! » A première vue, posé à la hâte sur son assiette, il ne semble pas digne d’intérêt. Et pourtant, il est d’une qualité de mâche rare (j’avais envie de dire qualité de mâche…), d’un fondant obsessionnel et comme il a été mariné dans un mélange d’épices et d’agrumes, il est carrément délicieux.
Là encore, la papillotte posée telle quelle peut surprendre. En écartant l’aluminium doucement, je découvre un lit d’épinards à peine saisi par la vapeur, un autre de champignons de Paris presque croquants et enfin, un filet de merlan fondant. Le tout est gourmand et très savoureux, le peu de matière grasse et le côté élémentaire de la papillotte (une cuisson vapeur donc) illumine le poisson.
Ce midi là, il y avait également un carpaccio de veau élevé sous la mère et de parmesan de 24 mois, sans parler du tartare vraiment coupé au couteau (parfois, j’ai des doutes) et de son pesto terriblement valorisant. Vous pouvez voir le carpaccio et le tartare sur Chocolate and Zucchini.
Les Fines Gueules
43 rue Croix des Petits Champs, 1er
T 01 42 61 35 41
Métro Bourse
Que tu nous donnes envie de découvrir ce restaurant ou d’essayer de bidouiller une recette approchante. Merci
Merci à toi ! Et il est vrai que je ne peux m’empêcher de penser aux blogueurs et aux amateurs de cuisine (côté fourneaux), en donnant un peu de technicité (j’avais envie de dire technicité). Je me dis que c’est toujours sympa de savoir ce qui se passe dans les restos. Il y a les blogs bien sûr, les livres, les émissions de télé et de radio et il y a les restos ! Et vous pouvez compter sur moi pour vous en livrer le meilleur ! (à défaut de le concocter…)
Anne a entièrement raison, j’adore lire ta surprise en découvrant ces plats manifestement délicieux! je découvre ce blog, et je reviendrais, c’est un plaisir!
Merci Alhya, ma porte reste toujours grande ouverte !
Très beaux produits en effets.
Vous qui n’avez pas votre langue dans voter poche, vous n’avez pas dû croiser le catastrophique assistant du patron. Vous en auriez parlé. De ce niveau là, je n’en avais vu qu’un seul et il a arrêté la restauration depuis. J’ai même eu peur en nous attardant avant de partir lorsque nous découvrîmes d’autres membres de l’équipe marchant sur ses traces.
Eh oui l’accent chantant ne rend pas professionnel ni sympa, d’où le mérite de l’équipe du j’go qui cumule les 2.
Bien d’accord pour la convivialité du J’Go, mais navrée d’apprendre que la notion d’accueil fut bien loin des préoccupations des Fines Gueules. Quand est-ce que certains comprendront que ça fait partie intégrante du moment ? Il s’agit quand même de recevoir et on paie pour ça !
Je me balladais sur votre blog et vient de voir qu’il y avait les fines gueules. Honêtement je trouve que cet endroit est très moyen (sauf les prix). Charcuterie de qualité moyenne et le tartare est très décevant.. Seul Le dessert tire son épingle du jeu. Je préfère comme vous les conseillez le « coude à coude » un peu plus loin.
Je me balladais sur votre blog et vient de voir qu’il y avait les fines gueules. Honêtement je trouve que cet endroit est très moyen (sauf les prix). Charcuterie de qualité moyenne et le tartare est très décevant.. Seul Le dessert tire son épingle du jeu. Je préfère comme vous les conseillez le « coude à coude » un peu plus loin.
Le tartare, je l’ai trouvé exquis, mais je vous l’accorde, les prix sont onéreux.
Le Coude à Coude, dans le genre rustique et terroir, il n’y a pas mieux, c’est sûr !
Perso, je ne vois pas comment on peut trouver le tartare des fines gueules moyen.
Je testerai le coude à coude un de ces jours.
Coté service: testé 2 fois et 2 fois très bien reçu.
Fabrice, tu as du tartare dans les veines et tu sais reconnaître le bon !