Une mer d’olivier ?
Impossible de l’imaginer avant de la voir de ses propres yeux, des oliviers à perte de vue, aux portes du désert, à 360°, comme sur un îlot, voici la mer d’olivier qui nous entoure… On est à l’Office des terres domaniales de Chaal, près de Sfax en Tunisie, 25000 hectares d’oliviers, la plus grande exploitation du pays, qui contribue à protéger les terres de la désertification.
La terre porte de jolis sillons, il s’agit du labour opéré plusieurs fois par an pour éliminer toutes les herbes qui poussent au détriment des oliviers. Le plus d’espace possible entre eux, les oliviers ont besoin de toute l’eau qui peut arriver jusqu’à eux, 170 mm de pluies irrégulières par an, autant dire quelques gouttes d’eau. Et pourtant, les oliviers sont forts, généreux, ils donnent tout ce qu’ils ont le temps d’une vie d’homme. On les regarderaient des heures durant, tant le paysage est fascinant.
Le village que l’on traverse avant d’arriver à la mer…
Pour le plaisir, j’en rajoute une, elle me rappelle le film « Bagdad Café »
A l’occasion d’un voyage sur les huiles d’olive tunisiennes, les dessous d’une dégustation…
Morceaux de pain, petites cuillères ou petits verres, tout le monde s’agite, goûte, laisse imprégner, aspire, déglutit, ça rétro-olfaction à fond…
Et comme c’est jour de fête, méchoui d’agneau, on s’installe à déjeuner dans l’une des maisons du village, salade méchouia (poivrons, tomates, piment, huile d’olive), crudités et brochette de foies et de viandes d’agneau, avant la (grosse) graine de couscous et les morceaux de viande dans les saveurs d’épices. Pour finir par une assiette de fruits frais, melon, pêche, dattes…
Vous ai-je dit comment on aime déguster l’huile d’olive en Tunisie ? Prenez de la harissa fraîche, versez dessus de belles louches d’huile d’olive et trempez abusivement des morceaux de pain dedans… Contre toute attente, l’huile d’olive calme les ardeurs de la harissa, enrobée de bon gras et de parfum fruité, la harissa donne juste ce qu’il faut de piquant en bouche. C’est tellement bon que je ne crois pas m’être arrêtée durant les 3 jours.
Et gourmandise de fin de repas, les pistaches sur l’arbre (quelques hectares de pistachiers étant présents sur l’exploitation), je suis sûre que beaucoup d’entre vous (moi la première) ne savaient pas comment les imaginer…
Vous me pardonnerez cette incartade hors de propos-resto, mais j’ai pensé que ce voyage en terre tunisienne pourrait vous plaire.
Les pistaches, je connaissais, mais je vais expérimenter harissa/huile d’olive, sans faute…
Oui et tu m’en diras des nouvelles 😉
ça fait rêver, et pour ma part nettement plus appétissant que votre précédent article !!!!
Que j’aurai aimé être là….
Bénédicte A., Topsy, un sublime voyage.
bref ya rien a dire bravo ya t’il un plasse dant votre valise?
Sorry, briere, elle est souvent bien remplie 😉