Je n’ai pas trop l’habitude de vous montrer ce qu’il y a dans mon panier, il est plus question ici de ce qu’il y a dans mon assiette au quotidien. Mais vous imaginez bien qu’à force de goûter et de s’intéresser aux produits et aux nouveautés, je fais de réelles et bien vivantes découvertes. Il m’est auijourd’hui difficile de résister à ces tableaux de natures mortes… Parmi ceux-ci, il y a un incontournable que je suis heureuse de retrouver et puis il y a les inédits, trouvés grâce à des amis journalistes et blogueurs. Allez, on commence ?
C’est en me rendant déjeuner chez Septime il y a quelques jours que je suis tombée sur la devanture de l’épicerie Pos, qui me dit aussitôt quelque chose, ses pommes, ses agrumes, son fond éclairé… Mais d’où venait donc cette impression de déjà vu ? Chez Bruno Verjus sur Food Intelligence, pas avare en bonnes adresses comme vous le savez et que je remercie pour cette découverte. Tout est bio comme rien ne l’indique vraiment, des produits bien sélectionnés et surtout à prix vraiment abordables (Bruno l’avait déjà dit, je comprends mieux). Un kilo de pommes aux airs de clochardes, un kilo de grenailles qui cuiront au beurre, 500 g de fraises qui finiront parfumées à la vanille et à la menthe (de mon jardin, ok de ma jardinière), une andouillette du Saloir de Josselin (département 56) à faire longuement griller à la poêle me dit-on et du jambon blanc coupé en tranches non régulières, d’un moelleux et d’une sécheresse exquises (j’en rêverais presque la nuit). Je ne sais plus quel jour, le monsieur reçoit des huîtres ramassées dans la nuit qui précède. Maison Pos, 90 rue de Charonne, Paris XIe (si seulement il pouvait y avoir la même à côté de chez moi).
Le jour même, on (merci Estérelle) m’annonce la présentation des poudres que la franco-indienne Beena Paradin (animatrice, auteur, donneuse de cours de cuisine et blogueuse) a concoctées avec le chef Olivier Roellinger et qu’elle présente l’après-midi au Comptoir à Epices Roellinger, 51 bis rue Sainte-Anne (Paris Ier). Quatre mélanges déconcertants, Biryani Massala, Garam Massala, Massala et surtout le Tandoori massala que je vais me faire un plaisir de cuisiner (avec du yaourt, me conseille Beena, de l’huile, de l’ail, le tout mélangé avec des morceaux de poulet et mis à mariner toute une nuit avant une cuisson au four). Mais il est jaune Beena (et non pas rouge sang (comme celui qu’on voit dans les restaurants indiens douteux) ? Oui, il n’a pas de colorant (cochenille) !
L’autre découverte faite au Comptoir Roellinger, ce sont les gousses de vanille. Il y en a de toutes les origines, aussi j’ai choisi sur les conseils des experts de la boutique la vanille des Indes et celle de Madagascar fendue, 3 gousses par tube et des prix entre 4,80 et 5 € (je vous laisse regarder les prix en GMS de trucs dénués d’intérêt…). La première des Indes m’a littéralement bluffé, je n’en finissais plus de gratter et de lui extorquer ses grains. A foison les grains, d’une richesse et d’un gras délicieux.
La dernière découverte fait écho à l’article passionnant d’Emmanuel Giraud dans le dernier GMag sur l’huile de truffe. Celle-ci, je l’ai découverte lors d’une dégustation des produits PPP (Première Pression Provence) et je ne sais pas, elle est restée gravée dans ma mémoire jusqu’à ce que je retourne hier à la boutique de la rue des Martyrs (Paris IXe) craquer pour un mini bidon (certes pas donné, 13,50 €), dont la finesse de nez et de goût me ravit sur des pâtes toutes simples ou des légumes légèrement rôtis.
Voilà, vous savez ce que j’ai cette semaine dans mon panier. Ce qui me fait toujours penser à ce sketch hilarant des Deschiens sur la chansonnette « Qu’as-tu donc dans ton panier ? qu’as-tu donc dans ton panier ? Du fromage de chez Morel ».
Mais dit donc …. Puisque tu remercie tout le monde dans ton article … MERCI Bruno Verjus ppur la découverte de la maison POS ….
Ben oui on se glorifie en plus en citant ses sources !
post du 8 avril de Bruno Verjus : http://foodintelligence.blogspot.com/2011/04/connaissez-vous-la-maison-pos.html
Cher Bruno,
Comme tu le dis, je remercie tout le monde (genre les César) et j’ai voulu te remercier dès le début de l’article. Sauf qu’à retrouver les liens de chacun, j’en ai oublié un.
Bref, tu m’en vois désolée, je comprends très bien ta réaction, j’aurais eu la même !
« M’sieur, elle copie sur moi ! C’est moi que l’ai vue le premier … »
Quelle fraîcheur, ce retour enfantin dans la cour de récréation.
Trop drôle…
J’étais ravie de te voir mercredi. Je vais m’empresser d’aller tester tes autres découvertes qui ont l’air extraordinaire…
– JeanDo, de la fraîcheur, on peut voir ça comme ça.
– Beena, merci à toi pour ce joli moment !