En terminant hier matin mon article par « je peux revenir très vite », je ne croyais pas que ça serait à ce point là. Heureux hasard hier midi, je n’étais pas loin du 14 rue Daunou. Donc juste pour donner un autre éclairage sur les pascades auxquelles les photos publiées hier ne rendaient pas justice… J’ajoute aussi que l’eau issue du système de filtration de la maison (plate ou effervescente) est à discrétion, détail suffisamment rare pour être signalé. Voici donc les deux pascades dégustées hier dans le nouvel établissement d’Alexandre Bourdas. Pourquoi retourner si vite chez Pascade ? Il y avait trop de choses qui me faisaient envie sans avoir pu les goûter et celui qui fut de tous les voyages à Honfleur (SaQuaNa) avait très envie de goûter aussi… Demain, promis, j’arrête.
La pascade Racine de persil cette fois, racines de persil en papillote, salsifis, betterave, pâte de coing, cresson et bouillon moussé à l’huile d’olive. Un délice, même si j’ai trouvé que les racines de persil étaient tranchées un peu épaisses. Mais ce mélange de racines, de feuilles et de fruit ! La pâte de coing n’était pas celle à laquelle je pensai tout de suite, il s’agissait d’une purée fine de fruit plus sur l’acidulé (et sans sucre ajouté). Du fondant, du croquant, du chaud, du frais, c’est vraiment bon et j’ajoute encore une fois que cet objet culinaire avec son contenu bon et magnifique et son contenant aux airs de coupelle à tapas créé par Alexandre Bourdas est vraiment un OVNI.
Pascade Dose de café, crème glacée italienne au café, craquants noisettes, mousse chocolat et chantilly à l’eau. Je crois que la photo parle d’elle même en terme de gourmandise.
Les pascades salées vont de 16 à 23 € et les sucrées de 9 à 12 €.
Ouverture du lundi au vendredi en horaires très larges (fermeture à 17h
le midi et reprise à 19h le soir).
Pascade, 14 rue Daunou, 75002 Paris, 01 42 60 11 00, métro Opéra
Quelle gourmande cette Caroline, ça fait beaucoup de pâte avalé tout de même
J’ai adoré la sucrée « dose de café ». En version sucrée, les bords de la pascade sont croustillants et caramélisés. As-tu des précisions sur la chantilly « à l’eau » ? Je l’ai trouvée veloutée et légère, avec une bonne tenue, pas du tout « acqueuse »…
– chrisdesinape, oui, c’est vrai, je vais peut-être attendre un peu avant d’y retourner.
– Foodista, effectivement, le chef me disait qu’il l’avait mise au point pour un dessert au SaQuaNa et qu’il avait eu envie de la remettre à la carte ici, c’est vrai qu’elle est très légère et pas « acqueuse » du tout, la magie du chef quoi !