Recettes

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Une réponse à Recettes

  1. Labeye dit :

    Madame Mignot,
    Bonjour,
    Après une trop longue rétention j’ose, tel-vous à vos débuts, franchir le cap et vous adresser ma candidature spontanée pour vous apporter ma plume, mon appétit, ma curiosité et mon dynamisme qui ne demandent qu’à se développer et à se renforcer.
    Veuillez-trouver ci-joint ma candidature spontanée,
    Dans l’attente de votre réponse je vous prie de croire en mon entier engagement et ma réelle volonté de m’investir dans ce milieu.
    Cordialement,
    Lucie Labeye.

    LABEYE Lucie
    Passionnée culinaire à l’irrépressive soif de découvertes
    26/02/1991
    04, rue Félix Bourquelot – 77 160 PROVINS
    Tel: 06.42.33.59.32
    lucie.labeye@gmail.com
    Permis B
    MIGNOT Caroline
    ‎Journaliste gastronomique, presse, édition, TV, consultante en tendances alimentaires
    contact@tableadecouert.com

    Objet : Candidature spontanée d’un esprit, d’une plume et d’un palais.

    24 ans et ma foi pas toutes mes dents, « mais qui a dit que les dents de sagesse étaient importantes » exclamation du dentiste en me les arrachant allègrement. J’ose enfin sortir de mon silence, non, pas de coming out, mais révéler au grand jour ma passion pour la cuisine, les produits, les artisans, les commerçants, du cuisinier du dimanche au plus grand chef étoilé en passant par les bons plats réconfortant familial et les repas sur le pouce. Curieuse, infatigable, inépuisable de questions, voir chiante, je m’imprègne des moindres odeurs, paroles, sourire, gestes et techniques. Ma soif inépuisable de recherche, de rencontre, d’échanges, me pousse sans cesse à la découverte de nouvelles adresses, nouvelles recettes, nouveaux ingrédients. Entre papotages (j’âdôoore papoter), dégustations, apprentissage, réalisations, je m’épanouis pleinement dans ce monde enrichissant culturellement, humainement et gustativement de la cuisine.
    Entourée de bons vivants, des grands parents fermiers qui réussissent, malgré une formation rudimentaire, ménagère et généreuse de la cuisine – souvenir de la cuisson désastreuse du riz et des pâtes -, à nous régaler de légumes frais, gouteux, tendres. De viandes de qualité et d’œufs pris au cul des poules d’un jaune éclatant qui confèrent à leurs gâteaux de Savoie une franche coloration jaune fluo. Une tante fromagère, période durant laquelle j’ai voué un culte aux saints des vaches et des brebis, du lait frais, du lait caillé, de la pressure et même des artisons qui ensemble réussisse à produire les miracles du sacré graal fromager, qui par la suite est devenue maraîchère en agriculture raisonnée. Avec son conjoint, passionnés par la culture des légumes (oui, cela existe, j’ai vu je le promets, la bave retenue entre les dents, leurs yeux briller en évoquant leurs magnifiques variétés de tomates anciennes, noire de crimée, grosses plates du Portugal, véritable cœur de bœuf, des tomates tellement en chair et gouteuses que c’est pécher de les assaisonner ou de les cuisiner) ils exercent dans l’Ain ou ils régalent de leurs produits frais ou transformés (soupes, gratins, quiches élaborés avec leurs produits et ceux de producteurs locaux) au marché, en vente directe en à la ferme ou dans leur magasin de producteurs locaux les grands veinards du coin. Amoureux des produits artisanaux, côtoyant d’autres producteurs de tous les produits de bouche, de la bière au poisson, en traversant joyeusement le miel, la viande, les fromages, crèmes, les confitures et tant d’autres. Envoyée en vacances dans cette famille, c’est dès mon plus jeune âge que j’ai gardé les chèvres et vaches, envoyé à la traite, pressé les fromages, nettoyé les cuves, récupéré le petit lait, salé les fromages, rempli les faisselles, mais aussi biné, sarclé, récolté, ramassé, arrosé, harangué le chaland sur le marché, grimpé dans les arbres lors de la saison des fruits, le ratio de remplissage panier/ventre étant bien souvent en déficit aigu.
    J’étale là ma vie ce dont je n’ai pas l’habitude. Ma bouche étant bien plus occupée à poser des questions et à s’exclamer, c’est avec plaisir que je vous présente mon environnement. Donc tant que j’y suis et que personne ne peut me réfréner passons à mon père, LE modèle du bon vivant. Il se plait à dire qu’il a appris à ma mère à cuisiner et le pire, c’est que c’est vrai. C’est lui qui nous a initié à la curiosité et à l’art du « goute à tout, tu jugeras par toi-même », au menu cervelle panée, abats, pieds de cochon, durian, cuisses de grenouille, mais bien sûr aussi tartiflette, pâtes à la sauce tomate (véritable tuerie gustative impossible à imiter), choux-farci, polenta, gratin de blette et tant d’autre. Gourmand autant que gourmet, la qualité des produits prend une place prépondérante. A la recherche des meilleurs artisans et de nouveaux produits qu’il a su me transmettre, il m’a aussi formé à la cueillette des champignons et à la sensibilité au vin. Grand déménageur, nous l’avons suivi dans de nombreuses régions de France, j’ai ensuite prit le relais avec mes études, mes stages et mon travail. Un autre Pays mais cette fois-ci de cœur et d’héritage se situe en Asie, plus précisément au Vietnam. C’est là-bas que ses frères ont grandi, que son père et sa mère ont vécu quelques années et que sa grand-mère est née et a vécu toute sa vie. Je pense que nos origines même lointaines nous façonnent et restent ancrées. Je suis d’ailleurs en préparation en vue d’un voyage de deux semaines en Mars ou Avril 2015 en solitaire au Vietnam. Ne nous voilons pas la face, les paysages, les rencontrent, la culture, les monuments sont inscrits en gras dans le programme, mais un intérêt annexe, centré sur la cuisine locale et les spécialités, prend aussi la part belle ! Mais ne nous égarons pas, nous avons parlé vin. Indissociable de la cuisine française, inévitable pour repas bien accordé, l’accompagnant et le sublimant de l’entrée jusqu’au dessert. La gastronomie c’est cette importance du terroir, des produits, des associations de saveurs, d’odeurs, de textures, la mixité des cultures, la richesse et l’humanité de la cuisine qui est une culture, un savoir-faire, un trésor international et inter-ethnique.
    Le terroir, c’est ce qui a orienté mon parcours. Issue d’une filière scientifique, je sentais une attirance pour la terre. Hésitant entre l’œnologie et la géologie, c’est finalement dans cette dernière branche que je me suis investie. Sciences de terrain et de bureau, réflexion sur du court à très long terme, vastes domaines d’étude et très diversifiés, compréhension du monde environnant, je me suis pleinement épanouie dans mes études puis dans mon travail actuel géologue en charge d’exploitation de carrières d’argile et de calcaire en Seine et Marne. Et puis… héhé suspense dramatico-flippant, je me la joue à la master chef avant l’annonce du candidat sortant. Et puis pour ne rien cacher, tant que j’y suis, je déballe, (la consultation est gratuite) je suis tombée aux prises diaboliques d’une maladie imbécile, l’anorexie. Curieusement c’est aussi grâce à elle que mon goût pour la cuisine s’est développé, plus précisément du côté de la découverte et de nouvelles recettes. Cuisiner de nouveaux plats, de nouveaux ingrédients, rechercher de nouvelles adresses, techniques de cuisine, partager et discuter et sans cesse découvrir. C’est ainsi que je suis entraînée dans la folie des blogs culinaires, véritables sources d’inspiration et mines (parole de géologue) de trouvailles, d’astuces, de pépites (foi de géologue…) et de rencontres ! Je suis l’actualité d’une dizaine de blogs et puis je vadrouille, je surfe, je picore, je rebondi dans tous les autres par liens de blog à blog, par citations, par recherche de mot clés, par articles, par connaissances, par rencontres. Et puis les blogs sont des plateformes virtuelles, mon engouement pour le papotage s’est tout d’abord investit dans les commentaires mais il m’en fallait plus. Le contact humain et la discussion manquant à combler ma satisfaction et mon féroce appétit (oui on peut rire de l’anorexie) et désir de partage, je me suis rendue sur les salons, le Sugar salon de Paris éditions 1 et 2 ou j’ai pu participer à un concours de cheesecake (en mode victorieuse et guerrière, les concours j’adore. Je les fait pour gagner et je les prends comme des challenges. Bon en l’occurrence je n’ai pas gagné… passons) ainsi qu’à un atelier sur la pâte à choux et TOUUUT ses secrets avec Sandrine du blog Macaronette et Cie. Puis le salon fermier 2014 à Paris ou j’ai découvert la mousse d’oursin, un régal ! Le salon du chocolat 2014 à Vaux le vicomte où j’ai enfin pu gouter les sublimes créations du pâtissier japonais Sadaharu Aoki, notamment le chocolat blanc au thé matcha et son fameux macaron chocolat entouré de gâteau Matcha. C’est si je puis dire une pâtisserie « fusion » entre les classiques de la pâtisserie française (macaron, éclair, mille-feuille, croissant) et les saveurs japonisantes (thé matcha, sésame noir, yuzu), bien que l’on trouve aussi des parfums moins exotiques (framboises, vanille,…). Mon prochaine cible, l’entremet « le zen », repéré dans de nombreuses publications (journaux, magasines, blogs) il a su titiller ma curiosité et mes papilles sont déjà toutes émoustillées. Amatrice de chocolat et de vin, il me m’en fallait pas plus pour assister à une conférence sur « l’association chocolat/vin » orchestrée par un œnologue et un chocolatier, très enrichissante. Je me prépare pour l’édition 2015 prévue en Novembre. Le dernier salon en date était « Les Chocolades » de Provins (Seine-et-Marne), petit mais avec des participants de qualité, très ouverts et à même de nous faire découvrir leur gamme de produits, leurs créations maison ainsi que les types de chocolat utilisé. Un stand Valrhona occupait la place central nous emmenait à la découverte de la fabrication du chocolat et à l’éducation de nos papilles avec une dégustation de trois produits bien typés. De belles découvertes, dont celle avec Sébastien Métoyer un chocolatier de St-Martin-sur-Ouanne et ses stupéfiants chocolat, retenons le chocolat au cèpe (en billes à saupoudré sur une viande blanche ou une bière ambrée par exemple), le chocolat fumé (idéal pour l’apéro) et le chocolat hyper-protéiné (aux insectes, du croustillant dans une enveloppe puissante à 70% de cacao). En discutant je me suis vu octroyer un billet d’entrée pour mon prochain salon, celui du Noël gourmand au carrousel du Louvres en Décembre. « En a-t-elle enfin fini ?!! », « et… non ! Allez courage». Car les salons ouverts au grand public c’est très bien, c’est vivant, dynamique, enrichissant, rempli de bonnes odeurs et de personnes intéressées et intéressantes mais il existe d’autres lieux et évènements qui répondent à ces critères. C’est dans une ambiance, non intimiste, non cachée, non étouffée mais bien dans une explosion de bruits, d’odeurs, d’arômes, de rires, de mets sucrés et salés que se déroule le salon du blog culinaire créé par Damien Duquesme, plus connu sous le nom de Chef Damien (professeur au lycée hôtelier de Soissons, un des acteurs du blog et du magazine 750g et du restaurant 750g la Table). Invitée par une amie bloggeuse, j’ai pu rentrer dans le sacro-saint lieu de perdition des blogueurs et bloggeuses culinaires. Puis de papotage en papotage dans les locaux de l’atelier de cuisine 750g pour un after gourmand et passionnant puis d’y revenir pour participer avec une dizaine de blogeurs/bloggeuses à des ateliers culinaires basés sur le principe de la mise au point de la meilleure recette et du décryptage de tous les secrets bien gardés de gourmandises bien connues les cookies, la madeleine et le cake. L’édition 2115 se tenant à Soissons est prévue pour les 21 et 22 Novembre, carnet et appareil photo en main, jeune exhaustif prévue au calendrier une quinzaine de jours en amont, je me tiens prête ! Les blogs, univers vraiment passionnant rivalisent de gourmandises, de concept, de mise en page, d’astuces et de conseils, d’adresses à découvrir, et de concours ! MODE COMBATTANTE, ACTIVÉ ! J’ai gagné et été sélectionnée à de nombreuses reprises ; par deux fois sur le blog de Gwenaëlle « 100% cuisine 100% bonheur », une fois sur « journal des femmes », une fois sur « candisan » et le dernier en date, celui par qui je dois la rédaction de cette lettre, celui qui me fait dire que c’est un signe, le concours orchestré par Dorian Nietto du superbe blog « doriancuisine » et avec qui j’ai pu cuisiner au salon des bloggeurs culinaires de Paris 2ème édition. Ce concours m’offre une réservation pour deux personnes ce jeudi soir à 19h45 au restaurant « Le Clandé, 8 rue Crozatier – 75012 Paris ».
    Mais je ne suis pas seulement active dans la découverte et la dégustation, le partage que je prône fait aussi partie intégrante de mes plans d’action. Inscrite sous le pseudo obscur de OJack sur le site « My Cook Diary », plateforme sociale destinée aux gourmets/gourmands dans le but de partager des recettes mais aussi de rendre interactif cet échange. La barrière de l’écran dans les gros services de recette de cuisine type marmiton, cuisine az, 750g est rendue minimaliste par ce concept sous forme de réseau social à part entière qui permet, à l’instar de Facebook, de tisser des relations d’amitié et des groupes d’échange. Je m’investis et exerce ma verve sur tripadvisor derrière le masque de w0Jack, avec le prochain en date : Le Clandé, que j’attends avec un frétillement d’impatience.
    Réussir à écrire et à parler de cette passion de la culture culinaire et de la gastronomie qui m’anime en trois pages n’était pas gagner. Peut-on parler de « résumé », moquez-vous mais peut-être bien.
    Ce monologue en dit j’espère long sur mon désir de m’embarquer toute entière dans les flots du monde culinaire et non plus de voguer en solitaire par mes propres moyens. Et vogue la galère, lâchez les amarres, je suis un moussaillon en quête d’aventures, de rencontres et de découvertes.
    Ainsi, je me permets de soumettre une candidature spontanée pour rejoindre votre équipe, afin d’apporter ma vision, mes connaissances, ma plume et mon investissement et de m’enrichir et de me former à vos côtés.

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