Rococo

18 Mai 2015 • 75010Aucun commentaire

J’ai découvert sur le tard le travail du chef Alexandre Giesbert en allant déjeuner il y a peu chez Roca. Un restaurant qu’il a fait suivre de l’ouverture de la pizzéria Roco (j’en ai eu de très bons échos) toujours dans le XVIIe. Mais pour sa troisième adresse consacrée au kebab, Rococo, j’ai pris de l’avance. Le lieu a ouvert la semaine dernière et après seulement quelques services, j’y ai déjà goûté plein de choses que j’aimais. Située au pied de la porte Saint-Martin, au 4 rue du Faubourg Saint-Martin, Paris Xe, l’adresse est ouverte 7 jours sur 7 autour de petites assiettes à partager (houmous, olives, caviar d’aubergine, cœurs de canard grillés), de kebabs aux recettes cuisinées et de desserts préparés ici aussi. Le lieu est vaste, la programmation musicale tendance rap, urbaine très bonne, avec une variation d’époques qui plaira à tous. Le décor est assez minimaliste, mais les places nombreuses avec de grandes tables à partager, des plus petites et un comptoir où s’exécutent entre broches, bains de friture et préparations Alexandre Giesbert et sa comparse chef Chloé Charles (ancienne seconde chez Septime) présente dans les lieux pour les premières semaines. 8 € l’assiette sandwich et frites avec une carafe d’eau, c’est honnête et le ketchup est maison. Ajoutez une boisson (5 € en moyenne) et un dessert (6 €), on franchit la barre des 20 €.

kebab rococo paris

Pour mon kebab, j’ai choisi la recette « agneau broche », c’est à dire de l’épaule et de la poitrine marinées citron/épices, caviar d’aubergine, concombre, tomate, oignon nouveau, coriandre fraîche et sauce curry. Je ne pourrais pas vous dire que j’ai tout senti dans les détails, mais ce que je peux vous dire, c’est que le pain est frais et moelleux (pétri et cuit sur place), que la viande avait des angles un peu brûlés qui amenaient du croustillant, que du gras était aussi là pour enrober, que le concombre râpé amenait de la fraîcheur, ainsi que la coriandre et que sauce et autres condiments donnaient à l’ensemble un goût dépaysant. Les frites… Les premières m’ont rappelé celles de ma mère, un goût un peu sucré, du gras présent ce qu’il faut (c’est à dire assez conséquent, mais c’est comme ça que je les aime) et des dehors assez craquants pour un dedans fondant. Seule petite remarque, ça refroidit assez vite (seule la viande est chaude dans le sandwich), donc mieux vaut ne pas se lancer dans une grave conversation avec celui qui vous accompagne et ne pas traîner à déguster. Moi j’étais seule, ça m’allait bien.

frites en detail rococo paris

Il fallait que je vous fasse un gros plan sur les frites… Elles me donnent faim à 10h48.

mousse au chocolat rococo paris

Il paraît que c’est la même recette que chez Roco et qu’elle plaît… Mousse au chocolat donc, je pense que la photo parle assez bien. Une densité comme je l’aime personnellement, un taux de gras proportionnel à celui de chocolat et de sucre, c’est à dire l’équilibre entre les trois. J’ai une image là soudain : le triangle équilatéral. Bref, elle est parfaite.

Comme je vous le disais, sandwich + dessert et carafe d’eau = 14 €, ce qui est raisonnable compte tenu de la qualité de ce qui est servi. Pour les autres recettes de sandwich, je vous laisse découvrir, je vous dis juste qu’il y a fallafel, cochon broche et agneau braisé. Ouvert 7 jours sur 7, de midi à minuit

Rococo, 4 rue du Faubourg Saint-Martin, 75010 Paris, métro Strasbourg Saint-Denis

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