Clover Grill, la nouvelle adresse d’Elodie et Jean-François Piège, a ouvert en décembre. Commençant doucement la nuit, la voici ouverte le jour également, puisque du lundi au samedi, on peut y déjeuner autour d’une formule et bien sûr de la carte. Je ne reviens pas sur tout ce que j’ai écrit ici sur Jean-François Piège (dont j’aimais la folie douce qui s’était emparée des dégustations que l’on faisait chez Thoumieux) qui officie maintenant au Grand Restaurant et sur mes repas chez Clover. Non, voici Clover Grill, une nouvelle page, à deux pas des Halles et axée sur la cuisson à la braise. La lumière qui agit ici est belle, le mobilier confortable, la vaisselle élégante et les fourneaux...
J’ai eu l’occasion de retourner déjeuner chez Clover et le moment a été aussi agréable que la première fois. Dans cette salle tout en longueur où la cuisine spontanée du chef Jean-François Piège (lui est présent au Grand Restaurant) est préparée presque sous nos yeux, on prend place collé serré (les tables sont les unes contre les autres), je préviens pour ceux que ça dissuade. Moi ça ne me gêne pas. Quand je suis seule, ça me permet d’écouter les conversations d’à côté et j’adore ça et quand je suis accompagnée, je n’ai pas trop de difficultés à me concentrer sur la personne qui m’accompagne (sauf si ça hurle dans tous les coins, mais à l’heure du déjeuner dans...
Pour un article sur la cueillette destinée au chefs, j’ai rencontré Stéphane Meyer, surnommé dans la profession « le druide de Paris ». Je l’avais bien croisé en train de livrer des clients ou à un festival de chefs, mais je n’avais pas eu encore l’occasion de l’interviewer. Originaire du Jura, Stéphane Meyer a mis en place une filière entre cueilleurs et chefs pour faire découvrir à ces derniers les plantes sauvages et leurs propriétés en cuisine. Stéphane Meyer maîtrise un vocabulaire délicieux et très imagé dès qu’il s’agit de parler de ses plantes, c’est ce que j’aime tant dans l’univers du parfum et de la cuisine. Et quand il extrait quelques photos de...
Vous savez ce que j’ai pensé en prenant mon repas chez Bouillon, Paris IXe, vendredi dernier ? Mais qu’est-ce que ça fait du bien de manger de la cuisine ! Sans air intellectualisé, sans air démonstratif, sans air mandoliné, sans cru à outrance, non une cuisine cuisinée. Ce moment fut fameux du début à la fin où j’ai échangé avec son chef, Marc Favier, passé 10 ans aux côtés de Jean-François Piège (ça forge un homme, je veux bien le croire) pour mon article. La salle est toute simple, décorée avec goût par l’épouse du chef Aurélie présente en salle avec son accent du sud pas perdu, dans des teintes douces, entre gris, bleu, bois cendré et fleurs fraîches, un côté champêtre bien agréable...
J’aime beaucoup le restaurant de Jean-François Piège à l’étage de l’hôtel Thoumieux. A plusieurs reprises (je l’ai déjà dit ici et ici), j’y ai fêté des événements, y ai savouré des moments de haute gourmandise, de fête autour de la table dans le plus beau sens du mot, partage, délectation… Il y a quelques jours, j’apprends l’identité du nouveau restaurant cette fois signé Jean-François Piège et son épouse Elodie Piège et me réjouis de découvrir leur maison. Surtout que j’ai déjà eu l’occasion de découvrir une facette plus personnelle du chef en l’interviewant chez lui il y a quelques mois pour le magazine 180°C (actuellement en kiosque) sur sa...
C’est l’histoire d’un chef qui avait annoncé il y a bien longtemps qu’il allait ouvrir une pâtisserie presque en face de son restaurant. Moi même, je l’avais relayé dans un article sur la pâtisserie qui s’exposait de plus en plus (c’était il y a deux ans dans L’Hôtellerie Restauration). Et puis, l’administration, l’état des locaux, les travaux ont indéfiniment prolongé l’attente de ceux qui en avaient eu vent. Alors imaginez le jour où l’ouverture de Gâteaux Thoumieux avait lieu, je crois que la multiplication des premières photos sur les réseaux sociaux était presque aussi grande que le relai du post sur la pétition contre la pêche au chalut de...