Okomusu, c’est la deuxième adresse d’okonomiyaki, une spécialité d’Osaka au Japon, que je teste en quelques semaines à Paris (la dernière étant Aki). J’ai un côté monomaniaque et j’aime passer du temps sur un produit, l’aborder sous différentes formes, dans différents lieux. Voici donc l’okonomiyaki préparé dans une adresse du Marais, Okomusu, située au 11 rue Charlot. L’endroit tout en longueur ne se caractérise pas par ses couleurs (gris neutre, gris foncé et noir dans le mobilier et blanc aux murs), mais plutôt par sa programmation musicale actuelle mi-américaine, mi-japonaise qui fait dodeliner de la tête par moment ou qui donne envie de battre du pied. Dans cette salle...
La semaine dernière au déjeuner, j’ai découvert l’adresse Sushi Ginza Onodera. Elle fait partie d’un groupe qui est déjà présent avec la même adresse à Tokyo, Honolulu et Hong Kong. A Paris, l’ouverture a eu lieu à l’automne 2014. Je gardais encore un très beau souvenir de mon déjeuner chez Sushi Okuda que j’avais découvert en septembre dernier et je me réjouissais de pénétrer une nouvelle fois un lieu hautement japonais… Effectivement, après avoir sonné à l’entrée, la porte glisse sous les mains de celle qui va nous envelopper tout le long du repas. La salle (10 places au comptoir) est sobre, lumineuse, le comptoir est là avec deux chefs présents. On est placé devant...
Takara, 14 rue Molière, Paris 1er, cela faisait plusieurs personnes qui m’en parlaient, dont des chefs et une nutritionniste bien calée en cuisine japonaise. Pour un dîner un samedi soir, il fallait réserver plus tôt que je ne m’y étais prise, je réitère pour le jeudi soir suivant, c’est la bonne. Pour tout vous dire,i l m’a semblé il y a quelques semaines reconnaître le décor de Takara dans le film de Pascal Bonitzer « Cherchez Hortense », où le personnage principal joué par Jean-Pierre Bacri apprend de la bouche de son père (joué par Claude Rich) que celui-ci aime aussi les hommes et accessoirement se tape le serveur (jeune éphèbe japonais). La situation est cocasse et le décor comme le bento...
A côté de la maison mère Ito Izakaya, cette nouvelle cantine japonaise située au 2 rue Pierre Fontaine, Paris IXe est à aborder au déjeuner pour une formule nette et digeste. La salle n’est pas large, la porte qui ne se ferme pas tout à fait peut laisser entrer un petit courant d’air froid (ce qui me fait changer de table avant d’avoir commandé, mais ça devrait être réparé) et le mobilier est simple comme on imaginerait celui d’un bistrot japonais. Le comptoir regorge de bouteilles de saké et de whisky et de mots japonais et ce qui s’échange en cuisine (toute proche) semble se dire aussi en japonais. Bref, une simple et efficace cantine dans la même veine des Tsubame et Peco Peco voisins pour...
Il n’y a pas que les nouveautés dans la vie, il y a aussi les adresses qui ont fait leur preuve et dans lesquelles rien ne change au fil des années et c’est justement cet immuable que l’on vient chercher. Le bento de Zenzan par exemple, testé il y a 6 ans pour le guide Mignot… Hier, j’ai rendez-vous dans ce quartier entre Ternes et Arc de Triomphe pour déjeuner. Je pense à Zenzan. Le décor est inchangé, entre Japon, classicisme et habitudes de quartier. Il y a le comptoir où l’on peut s’attabler devant le chef, il y a les tables répartis dans la salle entre papier peint doré et bois laqué. Plus le lieu se remplit et plus l’on comprend que les messieurs qui travaillent connaissent...
Voilà, j’ai balayé mes mauvais souvenirs (si ce n’est mon aversion) et je suis retournée chez Zen la cantine japonaise à laquelle j’ai été la plus fidèle. Heureusement, la vilaine tenancière n’était pas là (celle qui m’avait très mal accueilli un jour et à qui je n’avais qu’une envie durant tout le repas, c’était de lui lancer des regards furieux (et même plus). Le cas échéant, j’aurais été capable de tourner les talons, mais il y a quelques jours à l’heure du déjeuner, l’accueil fut très aimable. Je retrouve donc le décor frais et pimpant de la salle, enfin du sous-sol, car sans réservation à 12h15, c’était cette salle qui nous attendait. Pas...