J’ai eu la chance de goûter une nouvelle fois le tea time vegan mis au point par le chef pâtissier Michaël Bartocetti à l’hôtel Shangri-La Paris. Ô bonheur de vivre encore cette parenthèse enchantée au cœur de l’hôtel (ancienne demeure du Prince Roland Bonaparte construite en 1896), dans le restaurant La Bauhinia, entre teintes céladon, pourpre brillant, velours moelleux, sapin de Noël magnifiquement habillé pour l’occasion et puits de lumière délicieux… Je vous l’ai déjà dit, je trouve ce représentant des palaces parisiens particulièrement chaleureux et agréable. L’équipe en salle est d’une extrême gentillesse et accessible. On y est à l’aise, c’est tout....
C’était mon premier tea time, à Paris alors que je venais de m’installer. J’avais été très impressionnée de venir à l’hôtel Le Meurice, avec ma mère et ma sœur. Presque 15 ans plus tard, je reviens déguster le tea time, en compagnie d’un ami pâtissier et assez curieuse de découvrir les créations du chef pâtissier Cédric Grolet en situation. J’avais déjà goûté certaines de ses pâtisseries, mais lors de présentations presse, ce qui est assez différent d’un goûter en conditions réelles (le lieu, l’atmosphère, l’addition entre les mains). Bref, on est confortablement installé (moi dans la banquette moelleuse) au restaurant Le Dali, celui qui prolonge aussitôt le...
L’hôtel Shangri-La dans le XVIe, je vous en ai parlé à plusieurs reprises ici, notamment pour ses pâtisseries. Quand j’ai rédigé le Guide du Paris Sucré, son tea time était sans conteste pour moi l’un des meilleurs de Paris (et l’un des moins chers aussi, enfin pour un palace… tout est relatif). Depuis cet été, le chef pâtissier Michaël Bartocetti a pris les rênes du laboratoire et de l’étendue de la créativité qu’exige un palace parisien (du banquet de mariage au room service, en passant par les restaurants, l’heure du goûter, bref, le vertige). Le chef cuisinier, Christophe Moret, attaché depuis des années à un certain règne végétal dans sa cuisine a souhaité cette...
Le Shangri-La est le premier établissement ouvert en Europe par la luxueuse chaîne hôtelière hongkongaise. Pour avoir tout le faste désiré, l’hôtel s’est tranquillement installé dans l’ancienne demeure que le Prince Roland Bonaparte a fait construire en 1896 (sa fille Marie, écrivain et psychanalyste, était une proche de Sigmund Freud). A deux pas de la place d’Iéna et du Musée Guimet (le musée des Arts Asiatiques, j’en ai profité pour aller y faire une petite visite), la façade du lieu en impose sacrément. C’est l’une des rares constructions parmi les grands hôtels parisiens dont se dégage l’idée d’une « maison » hôtel (normal, c’est un hôtel...