Et si on restait dans les ressources japonaises, mais en allant au delà de Paris et de sa région (toujours pas au Japon, ça viendra), jusqu’à Saint-Malo. Oui, Saint-Malo, intra muros. Une ville de pierres grises et de charmes, dont je ne me lasse pas, son grand Bé (et sa tombe de Chateaubriand), son petit, ses remparts dont j’ai du faire le tour une dizaine de fois. Toujours est-il que Tanpopo a ouvert ses portes sur l’une des petites places de la ville (place Poissonnerie, il y a d’ailleurs une mini halle en face du restaurant), provoquant surprise et joie (chez moi). On y parle « découverte gastronomique et créative de la cuisine japonaise ». Un décor sobre et épuré, avec quelques notes de musique japonaise en fond et pas plus de 10 couverts. « On n’en prend pas plus, on veut pouvoir se consacrer comme il faut aux clients et il y a 30 minutes d’attente avant d’être servi, on vous prévient » dit le patron. Ok on est prévenu, une dizaine de couverts je disais, ce qui fait que personne n’ose parler fort, on chuchote tous, c’est très reposant et en même temps un poil agaçant quand vous haussez la fin d’une phrase sans faire attention et que vous avez l’impression d’avoir percé bruyamment l’instant. A midi, c’est bento généreux à 18 €, le soir, menu dégustation à 35 €, plus créatif nous dit-on.
Du chaud, du froid, du poulet teriyaki avec de gros morceaux de potimarron, de navet et de rutabaga cuits au bouillon, des beignets de bœuf avec une sauce acidulée et les petits légumes en saumure (concombre nous dit-on, les petites boules vertes en haut, j’ai appris depuis que des rues de Kyoto étaient entièrement occupée de restaurants sur le principe des aliments en saumure), une omelette japonaise, du tofu frit garni de riz, une petite salade d’épinards au sésame, de la daurade grillée, une petite boule de taro et de la purée d’umeboshi (prune salée), du saumon avec des oignons rouges marinés, de la mâche et je crois que c’est tout. Ah si bien sûr, il y avait aussi un bol de riz avec des petites crevettes posées dessus et un bol de soupe miso vraiment bien.
Dessert léger et rafraîchissant, une glace à base de lait fermenté japonais, une génoise très légère et un peu de « confiture » de haricots rouges.
Tanpopo, 5 place Poissonnerie, 35400 Saint-Malo, 02 99 40 87 53
Je ne l’ai pas encore testé mais il est sur ma liste.
Mmmmmmh…
Tu as vu le film Tampopo, justement?
C’est une merveille pour tout amateur de nourritures, je te le conseille vivement!
Oui, j’ai goûté le menu du soir cet été. L’attention aux petits plats et aux clients est touchante, la cuisine faite avec amour et souvent réussie. Une réserve sur en effet ce côté chapelle, silence et bonne tenue, la vague impression de plus tester que déguster, le repas étant interrompu à chaque plat par le patron (au demeurant fort aimable et disponible) pour explication. Un peu plus de détente, un peu plus de bruit et ce sera mieux.
Miss Flop, et non ! Il faut que j’y remédie !!!
La flore et la faune, merci pour ce rectificatif, j’ai effectivement oublié de souligner à quel point le maître des lieux vous explique le repas par le menu 😉
Et quand vous l’avez déjà entendu en détails 10 min avant à la table voisine, on se lasse un peu de tout réentendre. Mais bon, ainsi, ça fait encore plus monter l’envie et la faim !
Un « bento » complet, sain et qui fait saliver!
et cette glace au lait fermenté, hummm!
On y était le week end dernier et on a beaucoup aimé le bento, plein de saveurs délicates et originales. La précision du maitre des lieux n’est pas gênante, c’est intéressant d’avoir des détails et en effet l’entendre détailler le menu à une autre table fait surtout saliver.
Merci Ariane pour ton commentaire !
Tanpopo signifie « pissenlit ».
C’est un mot courant, et il y a d’ailleurs un restaurant Tanpopo également à Paris
Merci A no nime, je ne savais pas ce que voulait dire tanpopo ! Et effectivement, il y a un Tanpopo à Paris.