Avant une excursion à Dijon, un tartare on ne peut plus parisien, un retour chez Youlin (non photographié mais divin) et un nouveau bistro dans le 17e (moi aussi je me mets au teasing !), voici une jolie découverte de cuisine thaïlandaise. Thaïm, nouvelle adresse de la rue de Richelieu, narguant le joyeux bistro Juvenile’s (situé au 47) et l’une des bonnes tables de Monsieur Kuroda, Issé (au 45). Posé juste en face, Thaïm a le chic pour prendre le contre-pied et vous enrobe d’un décor sombre, sensuel et élégant, qui n’est pas sans rappeler le raffinement du Baan Kanya (39 rue de Montpensier, Paris 1er)). La maîtresse de maison arrive, tiens, elle me rappelle quelqu’un, « n’étiez-vous pas présente au Baan Kanya ? ». Si, si, en fait Thaïm est une table cousine, tout en prenant une autre direction, me dit-on. Serveurs français et thaïlandais charmants, murs teintés de gris, velours sur les chaises, orchidées colorées et masques aux accents thaïs disposés un peu partout, le tout se veut séduisant. A la carte, le soir, c’est un unique menu (24,50 €) et une carte des vins bien troussée qui nous sont proposés.
Soupe à la citronnelle, à la coriandre et au lait de coco, parfumée, onctueuse avec son basilic thaï et ses petits morceaux de poulet. A côté, vous apercevez 3 brochettes de crevette marinées et grillées à accompagner de sauce satay (entre les saveurs de cacahuète, d’ail et de lait de coco, elle est bien pimentée, elle nous donne même un petit coup de chaud).
Soupe de poulet, des morceaux tendres et fondants, curry vert, lait de coco et coriandre ciselée et grillée. Pas mal du tout. La vaisselle nous ravit les yeux, vous remarquerez aussi les fleurs jaunes qui ornent chaque assiette (j’avoue, je n’y ai pas goûté).
Crevettes au curry rouge, sauce bien onctueuse et parfumée, tandis que le dôme de riz blanc attend tranquillement dans mon assiette les petites pointes de sauce. Sans oublier l’échine de porc caramélisée qui se défendait bien.
Allumettes de mangue fraîche et mûre à point, sur un lit de perles du Japon légèrement colorées de vert et lait de coco un peu chaud, très onctueux, à la fois un peu salé et très gourmand (je me demande s’ils ajoutent quelque chose pour obtenir cette saveur si particulière ou si le lait de coco légèrement réduit qui se concentre en saveurs).
Bref, la nouvelle adresse thaïlandaise où il fait bon aller, pour une formule efficace de classiques thaïs, parfumés et bien faits.
Thaïm
46 rue de Richelieu
75001 PARIS
T 01 42 96 54 67
Métro Bourse, Palais Royal
Tags Technorati : thaïm, baan kanya, paris 1
J’essaye souvent vos adresses mais là j’avoue que j’ai été hyper déçue par Thaïm.
Le décors est en total décalage avec l’assiette. C’est comme manger du mauvais Picard dans un SPA…
L’assiette…Mamamia, une seule entrée aujourd’hui (comme tous les jours au déjeuner) manifestement congelée, le boeuf trop cuit, réchauffé servi en mini portion (mais on s’aperçoit en le goûtant que c’est plutôt une bonne nouvelle), un dessert anectdotique et le tout couronné par un service approximatif bien qu’express (forcément il n’y pas de temps de préparation). Le menu est à 15 euros (mais ils se rattrapent sur les extras), mais cela ne les vaut même pas. A ce prix là il vaut mieux aller déjeuner dans les cantines japonaises du quartier (du type fast don, rue des petits champs) ou encore pousser la marche jusqu’à chez Yo, rue mont thador où le rapport qualité prix est imbattable…
Aïe, ce que vous décrivez là ne ressemble effectivement pas à un festin.
Pour ma part, il m’a semblé que tout était frais, les choix de plats étaient par contre assez attendu dans les saveurs thaïes, sans grande surprise, mais bons et bien faits. Affaire à suivre donc.
C’est bon, avec tous ces currys, coco et citronnelle, je voyage!!!!
Whaouuuu!
Merci Caroline pour votre descriptif élogieux…
Qui ressemble, effectivement plus à notre restaurant, que le premier commentaire, qui lui, nous surprend.
J’invite d’ailleurs cette personne, isolée semble-t-il, à prendre contact avec nous, pour que nous parlions de ses déboires, si elle le désire.
Cordialement,
Le gérant et sa compagne, Kanya.
Voilà une table réactive et sensible à la déception de ses clients, rien que pour ça, cela donne envie d’y aller faire un tour !
Le prochain commentaire va se faire attendre !
Voilà une liste de restaurants, malheureusement de biens pâles copies du BAAN BORAN, ni cousin, ni cousine, de loin ou de près avec d’autres « BAAN » ou « THAIM »… ne confondons pas tout!
Fan de cuisine Thaï, je n’ai pas encore pu tester « Thaïm » en revanche, je suis d’accord avec le commentaire de lolita ci dessus:
Le Baan Kanya n’a rien à voir avec le Baan Boran (le meilleur resto thaï de Paris selon moi) mis à part qu’ils se trouvent dans la même rue.
La nourriture de Baan Kanya semble être réchauffée, (d’ailleurs quelqu’un a t’il vu où se trouvent les cuisines), là où les plats du Baan Boran sont composés à partir de produits d’une fraicheur incroyable pour des saveurs extrêmement fidèles à celle trouvées en Thaïlande.
Le 11/02/09,
Quel joli nom pour une « table » anonyme qui ne s’affiche même pas comme restaurant (sûrement par discrétion !). Et qui joue les virtuoses du réchauffé et du congelé. Du grand art!
La dernière salve du 11 février me fait sourire.
Et vos pseudos aussi, d’ailleurs…
Quel courage !
Le gérant
Laissons les affaires de certains se régler entre elles.
NB : suite à quelques précisions, j’ai enlevé le rapprochement d’adresses que je faisais dans ma première chronique.
Je viens de découvrir ton blog..Un vrai recueil de bonnes adresses sur Paris..c’est tellement vaste qu’on ne sait jamais où aller..maintenant je serai où piocher des bonnes adresses avec des vraies photos..
Aurelia, votre message me fait on ne peut plus plaisir, merci !
Thaïm, c’est un délice et ce n’est certainement pas du surgelé Picard. Je ne peux comprendre les commentaires négatifs.
Merci pour cette chouette recommandation
Charles, je vous en prie !