Vendredi 20 et samedi 21 mars, j’animerai des démonstrations de cuisine sur le Square Culinaire qui est mis en place durant le Salon du Livre organisé du 20 au 23 mars 2015. Je vous invite à nous rejoindre si vous êtes de passage sur le Salon et à déguster avec nos invités quelques recettes tirées de leur dernier livre. Les sœurs Scotto, Elisabeth Scotto et Michèle Carles autour d’un Croustimoelleux de légende, Xavier Mathias et Olivier Picard autour du potager et des plantes sauvages à table, Mercotte et son célèbre gâteau de Savoie, Christophe Berg et la cuisine crue et végétale (dont une truffe datte medjoul et cacao pour laquelle je salive déjà), Franck Béhérec avec des sablés conventionnels et des...
J’ai dîné au restaurant Le Quinzième de Cyril Lignac et ce fut une fête, de celle que j’aime vivre là où l’on sait célébrer la table parce qu’elle a de plus beau : les arts de la table, le sens du goût, de l’accueil, les saveurs que l’on aime tant retrouver au restaurant et la simplicité. Des mots surtout pas galvaudés à mon sens et des sensations qui frisent l’ivresse, la quiétude et le bonheur au restaurant. Dans ce coin paumé du XVe de Paris, le décor est feutré, les convives sont un peu dans l’ombre, tandis que la table est en pleine lumière, ô bonheur de saisir les contrastes et les couleurs de chaque plat. Il y a du monde côté salle, un service féminin et masculin...
Des Gâteaux et du Pain est une enseigne créée par Claire Damon et David Granger. Je vous en avais déjà parlé ici, c’était en 2008… C’est amusant de lire ce que j’avais écrit et les commentaires suscités, ça me paraît être loin par rapport à la pâtisserie d’aujourd’hui, à la façon dont elle est évoquée et analysée dans les médias et perçue par les blogueurs et les lecteurs du web. Une mise en perspective intéressante qui a été provoquée par l’ouverture de la deuxième boutique Des Gâteaux et du Pain, au 89 rue du Bac dans le VIIe. Je commence à discuter alors avec Claire Damon présente et écarquille grand les yeux quand elle me parler des morceaux de musique avec...
Un rendez-vous d’affaires dans le quartier ? En tout cas, c’était le cas pour moi et j’étais d’accord avec le choix de la personne qui m’invitait : pour parler avec aise, pour se sentir renforcé par l’énergie de la cuisine (ses couleurs vives, sa légèreté) et avoir en tête tous ses arguments, Le Concert de Cuisine est idéal. Il faut dire que le décor assez sérieux (pierre foncée aux murs et sol foncé aussi) donne un fond visuel sombre duquel le regard se détache assez vite, pour justement faire la lumière sur les visages et les plats. Il y a peu de tables, le service est discret et professionnel et le chef travaille sous vos yeux derrière une plaque chauffante sans hausser le ton une...
En cherchant dans mes archives, je retrouve le post, c’était au moment de l’ouverture en mai 2007, le chef Benoît Gauthier qui avait travaillé avec Christian Etchebest ouvrait le Grand Pan, un bistrot de grande qualité au fin fond du 15e à Paris. Juste avant de filer au Salon du Chocolat Professionnel (avec des exposants machines, vitrines réfrigérées et des démos autour du chocolat et du cacao) mardi dernier, j’ai pensé découvrir le Petit Pan ouvert il y a peu pile en face du Grand. Cuisine franche, sincère, accueil aimable et cadre enjoué avec un astucieux frigo à charcuteries incrusté dans le bar que l’on aperçoit dès l’entrée, de multiples ardoises (formules sandwichs et autres collations...
Les quelques descriptifs lus ou entendus m’avaient sacrément mis l’eau à la bouche, c’était en résumé tout ce que j’aimais. J’ai donc profité d’un RDV hier non loin (à 21 minutes à pied quand même) pour pousser jusqu’Aux Merveilleux de Fred, boutique-fabrique un peu monomaniaque d’une spécialité venue de Lille (qui compte trois boutiques, mais aussi une à Saint-Omer et à Knokke le Zoute en Belgique). Je sais ce que certains pensent de cette importation de produits typiquement régionaux à Paris (ou ailleurs, je me souviens de commentaires ici sur la gaufre Meert), il est vrai que le plaisir est presque plus grand lorsqu’on doit se résoudre à y goûter seulement à...