L’Ourson qui boit, c’est un restaurant de Lyon ouvert par le chef Akira Nishigaki formé dans de grandes maisons françaises et qui s’attache chez lui à cuisiner sur un mode bistrot contemporain. Je n’ai pas encore eu l’occasion de déguster sa cuisine, par contre, je me suis fait un plaisir d’aller découvrir la pâtisserie qui a ouvert en novembre 2015 à quelques mètre du restaurant. L’Ourson qui boit Pâtisserie est un joli atelier où tout se passe derrière la vitre et où la boutique se pare de beaux carreaux colorés. L’espace n’est pas bien grand, mais dès que l’on regarde la vitrine de gâteaux, on ne peut plus détacher son regard (ni des prix, imaginez, 3,50 € le gâteau… cela me donnerait presque envie de déménager à Lyon ^_^). La chef pâtissière Kyoko Fujiyama réalise ici des roulés, des formes rondes, certaines garnies de fruits, d’autres de crème d’amande, de chantilly et ô bonheur (pour moi qui adore ça), d’un certain nombre de produits japonais travaillés en pâtisserie, comme le thé vert, l’azuki, le yuzu, le kinako, le miso et le sésame noir.
Voici donc une partie de la vitrine. Les choux à la crème au sésame noir, les tartes à la mangue et au chocolat et ce mont-blanc au thé vert que j’ai beaucoup aimé (les vermicelles au thé vert), avec sa crème d’amande, son petit cœur de clémentine et son fond de pâte sablée bien croustillant et beurré. J’ai également adoré, même s’il ne figure pas sur la photo (enfin si, en bas à droite, on en voit un tout petit morceau), la tarte au thé vert qui se compose d’un délicieux fond de pâte sablée, d’une crème au thé vert et d’une pâte de haricots rouges bien caramélisée qui colle un peu aux dents. Le tout recouvert d’un petit crumble qui apporte du croustillant. Tout est très fin et très bien exécuté. Une amie me disait qu’elle trouvait que ça manquait un peu de sucre, moi c’est justement ce que j’ai aimé.
Comme souvent en pâtisserie boutique, les fruits rouges sont là, toute l’année contre vents et marées. Je rappelle que la saison des fruits rouges en France, c’est en été…
Il y a également pas mal de gâteaux de voyage dans la maison, comme des cakes très appétissants, des financiers, des sablés diamant et ces biscuits à droite qui ne ressemblent à rien de ce que j’ai goûté. La vendeuse me les a décrits comme des biscuits très croustillants. Effectivement, ils le sont, avec une fine couche autour d’un mélange de sucre glace et de thé vert un peu fondant, tandis que le biscuit croustille beaucoup, avec des accents de thé vert amer, d’amande et je dirais même de poivre… Surprenant !
Les prix je vous disais sont très raisonnables, 3,50 € la pâtisserie et 4 € pour le sachet de biscuits. Fermeture mercredi et dimanche
Pâtisserie L’Ourson qui boit, 2 rue Roger Violi, 69001 Lyon, 04 78 72 90 54
Ouverte en 2015, déjà ? Je connais le restaurant, c’est délicieux.
Oui, novembre 2015, c’est ce qu’ils m’ont dit.