Je ne sais si c’est l’effet du récent post de mon confrère et son jour du Saigneur, toujours est-il que je commençais à me languir d’une bonne pièce de viande et de ses frites. L’Entrecôte à Nantes a bercé mon enfance, alors quand je suis passée par hasard (est-ce vraiment un hasard) ce midi devant le Relais du 8e, mon sang n’a fait qu’un tour. Extrait du Guide Mignot (et du guide Les Meilleurs Bistrots de Paris, sorti il y a quelques jours chez First, 2,90 € !).
« Il y en a pour qui Le Relais de l’Entrecôte est une table culte. A chaque passage, ils y retrouvent leurs saveurs refuges, leur plat favori, leurs recoins préférés. Sachez qu’ici la formule n’a pas changé depuis 20 ans, je parle bien sûr de l’impayable formule salade verte aux noix et contre-filet – frites à volonté. Si vous êtes allergiques aux brasseries, passez votre chemin, sinon, tentez votre chance. Comme un bon vieux film qu’on se repasserait à une époque de l’année, à un changement de saison, prenez une place pour Le Relais. Le ballet de serveuses virevolte, les tables se remplissent et se désemplissent à la vitesse de la lumière. La salade verte aux noix assaisonnée à la manière des années 80 peut faire son entrée. » Avant celui qui nous saliver depuis qu’on a commencé à y songer…
Tellement impatiente d’y goûter, j’ai attaqué aussitôt la 1ère fournée, sans prendre de photo. La première bouchée a le goût de la première gorgée de bière et en même temps, on se dit, mince, quatre tranchettes, quelques frites, c’est un peu juste, même si on sait qu’il y a la 2e fournée qui attend derrière. Justement, c’est elle qui est en photo. Cette viande au cœur tiède, rougeoyant, ce fondant et cette sauce dont je vous donne la version du guide Mignot : « Impossible d’avoir la recette, même si on détecte la présence de moutarde, de beurre, peut-être aussi des herbes et une pointe d’ail ». Les frites, elles sont petites, tendres et croustillantes aussi, assez grasses aussi (surtout celles du fond qui baignent dans la sauce, mais qu’est-ce que c’est bon) et sincèrement, au bout de la 2e fournée, on est repu… Qui a dit que j’avais les yeux plus gros que le ventre ?
Inutile de demander la carte quand vous arrivez, c’est formule unique : 24,50 € (desserts en supplément). Et au fait, c’est ouvert 7/7 et il y a d’autres adresses à Paris…
Le Relais de l’Entrecôte
15 rue Marbeuf
75008 PARIS
T 01 49 52 07 17
Métro Alma-Marceau, Franklin Roosevelt
Tags Technorati : relais de l’entrecôte, paris 8, table a decouvert
Sauf que la « vraie » entrecôte (formule identique), c’est le Relais de Venise… et existe depuis 50 ans !
Le Relais de L’Entrecôte affiche 1959 de son côté…
Si j’en crois le post de François-Régis Gaudry, au Relais de Venise le pain laissait vraiment à désirer, alors que la baguette fraîche et surtout pas industrielle du Relais de L’Entrecôte était impec. J’ai également remarqué une différence de frite sur les photos, y a pas à dire, il faut que j’aille voir ça de mes propres yeux.
je conseille le site du relais de l’entrecôte, superbe dans son genre.
Ah la la!
Ça fait bien dix ans que je n’y ai pas mis les pieds et là, tu me donnes enviiiie!
De mémoire, j’aurais juré qu’il y avait aussi des noix dans la sauce de la viande, non?
1959 tout comme le Relais de Venise… il y a anguille sous roche ! Et j’ai beau chercher, j’ai l’impression que personne n’a mené l’enquête d’antériorité…
(extrait du site, je n’ai malheureusement toujours pas compris comment le passer en français : In 1959, Paul Gineste de Saurs purchased an Italian restaurant called Le Relais de Venise in the 17th arrondissement of Paris)
la flore et la faune, je suis assez sensible au charme suranné du site aussi 😉
Miss Flop, je pense que c’est un amalgame avec la salade servie en entrée.
Michel, une énigme à résoudre… ça vaudrait le coup d’appeler les deux pour savoir, vous êtes l’inspecteur sur le coup ?
Avec plaisir, affaire à suivre !
Peut-être un début de réponse…
http://www.entrecote.fr/historique.htm
« Extraits du guide Mignot » !!!
Vos propres commentaires, quoi… 🙂
Joufpoi, oui, c’est ça, mais c’est pour éviter les remarques du genre, « oh ben vous recopiez le guide, vous vous en faites pas… »
Contrairement à ce que l’on croit, ce n’est pas Mr Gineste de Saurs qui est l’inventeur du concept de l entrecote avec sa fameuse sauce ; c ‘est mr Boubier du restaurant du Coq d’or à genève et ce depuyis 1930.La famille Gineste qui se permet de faire des procès aux restaurants s’intitulant l’entrecote n’est qu’une imitatrice de ce concept volé à Geneve